TESTÉ POUR VOUS: soigneuse de panda à Pairi Daiza
Approcher les pandas de près et participer au travail de leur soigneur, je ne vais pas vous mentir, c’était un peu un rêve d’enfance. Cet été, j’ai eu la chance de me rendre à Pairi Daiza pour tester ce métier parfois encore méconnu et m’approcher de l’un des animaux les plus emblématiques du parc.
Hao Hao, Xing Hui, Tian Bao. Que vous soyez fan d’animaux ou suiviez l’actualité en Belgique, ces noms ne doivent pas vous sembler inconnus et c’est normal puisque je vous parle bien sûr de la famille panda du parc Pairi Daiza.
Il est neuf heures et les portes du plus grand jardin zoologique d’Europe sont encore fermées mais il est déjà temps pour moi de rejoindre Robin Bouttefeux, le soigneur des pandas, pour l’assister dans son travail et il me donne déjà le ton:
Vous n’avez pas mis de parfum trop fort ? Sinon ça risque de le mettre en rogne.
Vous avez dit panda cake ?
Alors que je pèse soigneusement les pommes et carottes pour Xing Hui, Robin sort du frigo un gâteau étrange semblable à du fromage. Intriguée je m’approche et ce dernier m’explique que ce qu’il tient en main s’appelle du « panda cake », un complément alimentaire fait à base de farine de maïs, spécialement conçu pour les petits protégés. Il me laisse en gouter un petit bout. Verdict : je ne ferai clairement pas du panda cake mon dessert favori.
Un entrainement spécifique
Direction ensuite l’arrière de l’enclos de Xing Hui pour passer au training médical. Si à première vue, j’ai l’impression d’assister à un petit spectacle, il n’en est rien car Robin effectue avec son compagnon des suites d’exercices à répéter pour familiariser le panda avec différentes manœuvres qu’un vétérinaire pourrait effectuer mais aussi s’assurer de sa bonne santé.
Nettoyer, balayer…
Etant donné que le panda est essentiellement végétarien et ne se nourrit quasiment qu’exclusivement de bambou, il est obligé de manger presque tout le temps car il ne parvient pas à se constituer assez de réserves pour pouvoir hiberner en hiver. Dès lors, chaque matin, il faut nettoyer les nombreuses branches de bambou jonchant le sol, les remplacer par des fraîches mais également ramasser les différents excréments pour ensuite les peser et s’assurer qu’il est toujours en bonne santé.
Une expérience à retrouver en images dans Le 6-8 Vivacité/RTBF sur La Une, le vendredi 13 juillet 2018.
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