TESTÉ POUR VOUS: soigneur dans les serres tropicales à Pairi Daiza
Pour cette nouvelle semaine, direction la serre de l’Oasis pour découvrir le métier varié des soigneurs des serres tropicales de Pairi Daiza. Au programme : nourrissage, entretien avec le soigneur, rencontre avec les différentes espèces et surtout, beaucoup de bonne humeur !
Depuis déjà plusieurs années, Olivier Defert passe une grande partie de ses journées dans les différentes serres tropicales du parc et arpente leurs allées du soir au matin. Olivier est soigneur, mais pas que…
Soigneur, un job aux multiples facettes
On commence la journée par le tour de toutes les cages de la serre appelée « Oasis ». Avant tout, on me présente les différentes espèces, l’occasion aussi de s’assurer que tout le monde va bien. Ensuite, direction le stock de graines pour préparer la nourriture des chiens de prairie. Très vite, je réalise qu’en plus d’être soigneur, Olivier s’occupe de l’entretien des enclos, de la décoration jusqu’à la veille du réglage des thermostats de chaque serre.
Soigneur-animal : une relation particulière
Pour la suite de ma visite, Olivier décide de me présenter deux de ses amis un peu originaux et me fait monter sur un promontoire loin du public, quelle n’est pas ma surprise lorsque je vois deux magnifiques aras colorés en train de gentiment patienter pour Olivier. Depuis un an, Olivier est d’ailleurs le seul à pouvoir ouvrir leur cage, à les laisser voler librement dans la serre en présence du public. Une relation de complicité s’est installée entre eux et les perroquets n’hésitent pas à l’appeler lorsqu’ils le perdent de vue. Olivier prononcent à peine leur nom que ces derniers se posent sur son épaule.
Olivier est même aussi chargé de leur apprendre à voler en extérieur :
Je dois encore leur apprendre à voler à l’air libre car, pour l’instant, puisqu’(tu peux enlever) ils ne connaissent que la serre, ils craignent donc de voler plus haut. Il est même arrivé que l’un d’entre eux se retrouve coincé dans un arbre et ne parvienne pas à en descendre.
La relation entre Olivier et ses perroquets est très forte, on ressent un attachement incroyable entre eux. Les oiseaux lui obéissent sans récompense et se contentent d’un simple bisou lorsqu’ils ont bien effectué ce qui leur était demandé.
Même pas fatiguée !
Ma journée ne s’arrête pas là. Rapidement, nous devons nourrir les chiens de prairie qui s’impatientent. Armée de mon bol de graines, je rentre dans l’enclos, toujours accompagnée pour m’apercevoir qu’une dizaine de chiens de prairie arrive vers moi pour réclamer de la nourriture. Si certains craignent encore un peu ma présence et se méfient, d’autres se ruent sur les graines et tentent de directement rentrer dans le plat. Assise au milieu de ces petites boules de poils, assise au milieu de ces boules de poils, on en profite pour vérifier que chacun est en bonne santé. Après une petite heure à les nourrir et les observer, il est temps de s’assurer que leur enclos est toujours bien entretenu mais aussi d’y passer un bon coup de râteau pour qu’aucun tas de sable ne s’y forme.
Décidément, le boulot de soigneur, ce n’est vraiment pas de tout repos !
Une expérience à retrouver en images dans Le 6-8 Vivacité/RTBF sur La Une, le vendredi 20 juillet 2018.
Olivier Defert et deux aras colorés
Nourrissage des chiens de prairie
Nourrissage des chiens de prairie
Entretien de l’enclos des chiens de prairie
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