On a écouté le premier album de Loïc Nottet
Voilà deux ans que l'on attend le premier album de Loïc Nottet. L'attente en valait bien la peine. Cet opus est incroyablement bien ficelé, réfléchi, profond. On ne pourrait pas être plus fière.
Cinématographique
Dès la première écoute, Selfocracy nous donne l'impresison d'entrer dans une histoire. Comme si le film se déroulait devant nos yeux. Les images s'animent alors qu'elles sont invisibles. Elle est là, la force de Loïc. Poser la juste note, la bonne émotion. Et le dessin prend forme avant même d'être couché sur le papier. Chacune des douze puissantes mélodies nous transportent dans un univers, dans un moment fort de notre inconscient. Loïc Nottet voulait un album "cinématographique", il a réussi son pari avec brio.
L'égo
À l'image de la pochette de l'album qui ne peut se lire que dans un miroir, les textes de Loïc sont tous axés sur l'égo, la confiance en soi et le regard des autres. "On vit le règne du selfie, c'est ce qui correspond au message de l'album" confiait Loïc à RTL. Au final, malgré l'ambiance très sombre qui règne tout au long de chaque titre, Selfocracy est une ode à l'acceptation de soi, un élan d'espoir à travers le chant androgyne de Loïc Nottet.
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Déjà salué par la critique française, le premier album de notre "petit" protégé a de belles années devant lui. On se réjouit d'ailleurs de découvrir le chanteur sur scène. Son univers et ses pas de danse risquent bien de nous épater une nouvelle fois.
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