On a rencontré Mika
Ce jeudi soir, fidèle à sa réputation, Mika a assuré le show à l'occasion d'un set privé offert aux gagnants d'un concours Mobistar. Un concert inscrit sous le signe du fun, où l'artiste a enchaîné les tubes préférés du public... et les siens, de Grace Kelly au récent Boum Boum Boum en passant par Relax et Underwater. Quelques heures avant sa montée sur scène, nous l'avons rencontré dans les coulisses de l'AB.
Un album en VF?
La rumeur prétend que votre prochain album sera entièrement en français, info ou intox?
"C'est complètement faux (rires). La maison de disques en France aurait aimé que je fasse un album en français avant Noël, mais ce ne sera pas possible. Ce n'est pas le bon moment dans ma vie. Il y a aura quelques titres en français sur le prochain album, mais il sera essentiellement en anglais. Ce sera un album un peu concept, sur le Mika d'aujourd'hui, à 30 ans. On m'y reconnaîtra très vite. Pour le réaliser, j'ai loué une maison non pas à Londres, où j'ai mes amis, mon chien, mes habitudes, mais à Los Angeles, ville que je déteste. J'y suis resté enfermé durant deux mois. J'ai écrit au piano, on l'entend, on entend des défauts, les touches du piano, la chaise qui craque... il est terminé à 60 %, il devrait être prêt début 2015."
The Voice... ou pas?
Quid de votre retour sur The Voice France?
"Je n'ai pas encore signé, et je ne sais pas encore si je vais le faire ou pas. Pour l'instant, je me concentre sur l'album. Mais je peux dire que j'ai adoré le faire.
Vous auriez aimé participer à The Voice Kids?
"Non. Quand on chante devant un public, on se dévoile énormément. Je n'étais pas à l'aise de faire ça avec des enfants. Pour comprend ma décision, il faut savoir que j'ai moi-même débuté très tôt, à 9 ans. Pendant un an, j'ai eu deux heures de cours par jour avec des professeurs russes très sévères. C'est ma mère qui m'y a poussé car j'étais nul à l'école. Elle voulait que je me développe ailleurs. Sept mois plus tard, je chantais à l'opéra. J'ai l'impression d'être devenu un peu adulte à dix ans. C'était bien, mais c'était dur. Ca m'a permis de trouver ma voie, d'arriver où je suis, mais ça reste une expérience difficile. Je pleurais chaque jour."
Le carton de votre poulain, Kendji, ça vous touche?
"C'est super. 70 000 albums vendus en une semaine, c'est un événement. Ça n'était plus arrivé depuis 2007. Il a une énergie incroyable. Ce que j'ai aimé chez lui, c'est qu'il amenait quelque chose de différent. Il y a plein de chanteurs aujourd'hui, on a besoin d'artistes qui ont un petit truc différent, une lumière... Il l'a."
"Je suis nul sur Twitter!"
Parmi les autres rumeurs qui courent sur vous, vous envisageriez d'avoir cinq enfants...
"(Rires) J'ai sorti ça lors d'une interview. Une personne m'avait demandé 'Vous pensez que quelqu'un comme vous a le droit d'avoir des enfants?' J'ai tout de suite rétorqué 'Vous plaisantez, j'espère?' et c'est pour ça que j'ai dit que venant moi-même d'une famille de cinq enfants, pourquoi ne pas en avoir cinq aussi. Mais en réalité, je ne suis pas prêt. Ceci dit, je teste un peu la vie avec un bébé, ma sœur vient d'avoir un fils, il a quatre mois. Il m'entraîne!"
Un neveu dont on voit d'ailleurs souvent des photos sur votre compte Twitter, comment gérez-vous vos réseaux sociaux?
"Oh, je gère mon compte Twitter seul et je suis nul, c'est une catastrophe! (Rires) Je ne poste que des photos de mon chien et de mon neveu! Mon instagram est nul aussi... Je passe parfois plusieurs jours sans toucher à Twitter et puis, tout d'un coup je poste des trucs quatre jours de suite. Mais chaque fois, j'ai plus l'impression de perdre des followers au lieu d'en gagner. Le pire, c'est que ça me fait chier, alors que ces gens, je ne les connais même pas. J'avoue, ça me blesse! En fait, Twitter, ça m'angoisse un peu (rires). Je préfère Facebook, mais là je suis aidé, c'est pour ça que ma page est bien! (Rires)"
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