““Plan Cœur””: on a binge-watché la série et voilà ce qu’on en a pensé!
Depuis le 7 décembre, “Plan Cœur” a débarqué sur Netflix. La série, présentée comme le nouveau “Sex and the City” à la française, tient toutes ses promesses, mis à part quelques clichés sur les relations amoureuses.
À la rédaction, on se réjouissait de découvrir la nouvelle série “Plan Cœur” sur Netflix. Le pitch? Deux jeunes femmes décident d’embaucher un escort boy pour aider leur meilleure amie à se remettre d’une rupture très douloureuse. L’ambiance de la série laisse clairement penser à “Sex and the City”: imaginez… trois copines aux personnalités diamétralement opposées, mais qui s’entendent et se complètent à la perfection.
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Des personnages attachants, mais clichés
Il y a d’abord Elsa, la célibataire, qui manque cruellement de confiance en elle et qui vit au crochet de ses proches. Sa maladresse et son côté fleur bleue la rendent extrêmement attachante (une sorte de Charlotte de “Sex and The City”). Puis, il y a Émilie, enceinte jusqu’au cou et un chouïa control freak (coucou Miranda!), en couple avec Antoine, à qui elle rend la vie dure. Le couple habite avec Charlotte, une éternelle adolescente qui a une peur bleue de l’engagement amoureux et qui n’a pas sa langue dans sa poche (une Samantha version française)… jusqu’à ce qu’elle rencontre Mathieu, le meilleur ami de son frère, Antoine.
Ce qu’on en a pensé
Pendant les huit épisodes, on ne s’ennuie pas une seconde. C’est bien simple: la série se regarde en un dimanche pluvieux sous la couette et fait un bien fou! Les personnages sont un peu clichés, entre la fille délurée, la coincos et la timide, mais au moins, ça fonctionne: on ne doute pas une seconde que vous vous reconnaîtrez au moins dans une des filles de la bande. Là, devant notre écran, on s’imaginerait tout à fait aller boire un verre avec Elsa pour débriefer une soirée trop arrosée! Autre bon point de la série: elle ne se concentre pas uniquement sur les relations amoureuses, mais explore également les questions professionnelles, entre Elsa qui s’ennuie complètement dans son boulot à la mairie ou Charlotte qui lance son propre business après avoir enchaîné les petits jobs sans l’ombre d’une ambition. Seul bémol au tableau: certaines situations sont tout à fait prévisibles. Dès les premiers épisodes, on a bien compris ce qui allait se passer entre Elsa et sa “pute” ou entre Charlotte et son “plan Q”. Dommage: les scénaristes auraient pu aller un brin plus loin dans le côté moderne et surprenant, et se distancier davantage encore des clichés des comédies romantiques. Dommage également que la première saison ne compte que huit épisodes: franchement, on en re-demande.
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