PLANÈTE: d’ici 2021, le Costa Rica n’utilisera plus de plastique à usage unique
Encore mieux que le mois de juillet sans plastique à usage unique, le Costa Rica prévoit de ne plus en utiliser d’ici à 2021. Une nouvelle qui fait du bien et qui va, on l’espère, donner des idées à toutes les autres nations.
Fini le plastique que l’on jette après seulement quelques secondes d’utilisation. Le Costa Rica devient super green!
Bye bye le plastique à usage unique!
Premièrement, faisons un petit point sur le plastique à usage unique, voulez-vous? Utilisé uniquement pour emballer des produits, ce plastique a pour destination la poubelle quelques secondes après avoir été acheté. On le retrouve autour de nos gâteaux, de notre pain, de nos packs d’eaux, de notre eau (oui, les bouteilles aussi...), de nos sodas et jus de fruits... Le plastique à usage unique comprend aussi les sacs poubelle, les pailles et les couverts en plastique. Si de prime abord, on pourrait penser qu’il est impossible de s’en passer, nous vous avions donné quelques conseils pour éviter au maximum son empreinte sur la planète et réduire le plastique.
Pour aller encore plus loin, et prendre soin de la planète, le Costa Rica vient tout juste d’annoncer qu’il compte, d’ici à 2021, bannir tous les plastiques à usage unique de son pays. Et venant d’un pays qui, les deux années passées, a fonctionné à hauteur de 98% avec des énergies renouvelables, on se doute que ce ne sont pas des paroles en l’air. Le gouvernement du Costa Rica avait, le 5 juin dernier, profité de la Journée Mondiale de l’Environnement pour annoncer sa décision de dire non à ce véritable fléau du sur-emballage des produits et de la multiplication des déchets. Ce changement majeur pour obtenir une empreinte carbone neutre est d’ailleurs soutenu par les Nations Unies. Comme l’explique les Ministres de l’Environnement et de la Santé:
Être un pays sans plastique à usage unique est notre mantra et notre mission. Cela ne va pas être facile, et le gouvernement ne peut y parvenir seul. Pour promouvoir ces changements, nous avons besoin que tous les secteurs – publics et privés – s’engagent à mener des actions pour remplacer le plastique à usage unique […]. Nous avons aussi besoin des initiatives et de la participation de tous : femmes, hommes, garçons et filles.
On se doute que faire disparaître le plastique à usage unique ne sera pas effectif du jour au lendemain et qu’il faudra de nombreuses années pour trouver des solutions. Mais on fait confiance aux entreprises pour trouver des alternatives bio-dégradables, aux supermarchés pour aménager des espaces “vrac” et aux consommateurs de penser “recyclage” plutôt que “consommation”. Parallèlement à cette initiative, le Costa Rica a également prévu de lancer un programme de reforestation. À ce jour, 54 % de son territoire est couvert de zones boisées. Un bien bel exemple pour le reste du monde!
Nous pensons que l’expérience d’un petit pays comme le Costa Rica peut devenir une source d’inspiration pour le monde entier.
Le Costa Rica tente de réparer, Donald Trump continue de détruire
Si le Costa Rica souhaite donner l’exemple, il semblerait que Donald Trump n’est que faire de la pollution de la planète. Et bizarrement, on n’a quasiment pas été choquées d’apprendre que ce dernier venait de ré-autoriser la vente de bouteilles d’eau au sein des parcs nationaux. Une interdiction qui avait vu le jour en 2011 sous le mandat Obama afin de préserver les espaces naturels et d’éviter toute pollution sauvage. À l’époque, cette loi avait bien entendu fait le malheur des grandes industries de production qui, ne voyant pas plus loin que le bout de leur petit nez en plastique, s’étaient insurgées que 23 parcs (sur les 417 présents sur le sol des États-Unis) aient adopté cette interdiction.
Désormais, il est interdit d’interdire la vente de bouteilles plastique. Un pas en arrière qui, comme beaucoup des décisions de Donald Trump, pousse le monde dans une nouvelle vague de terreur et de crainte envers la planète. Si, du côté politique, cette interdiction aurait soit disant privé les utilisateurs d’un accès à l’eau, et donc une ruée sur les sodas, les parcs se défendent en expliquant qu’ils avaient remplacé les bouteilles plastique par des robinets. Les marcheurs pouvaient donc, à leur guise, remplir leur gourde. Mais pour Trump, qui est soit dit en passant un accro de la malbouffe et du coca, le plastique, c’est la vie! Du coup, les visiteurs pourront balancer comme bon leur semble leurs déchets en pleine nature tout en admirant des paysages somptueux. Et il vaut mieux bien les admirer pour le coup... Parce que d’ici quelques années, il ne nous restera que quelques clichés de tous ces endroits magnifiques que nous avons détruits, par égoïsme, sans penser aux générations futures.
Quand on parle de l’environnement:
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