9 chocs qu’on subit quand on remate ““New Girl”” 10 ans après
Aaah “New Girl”. Le charme fou de Zooey Deschanel, alias Jess, la coolitude absolue de leur loft à Los Angeles, l’amitié, les romances... C’est bien simple, on adorait. Mais ça ne veut pas dire qu’on n’a pas quelques surprises qui nous attendent quand on remate la série 10 ans après.
Si cela fait déjà quatre ans que l’épilogue de “New Girl” a vu (semi-spoiler alert) le dénouement que nombre de fans attendaient (on n’en dira pas plus, les vrai·e·s sauront), on pourrait jurer que c’était hier qu’on regardait les premiers épisodes de la série pré-Netflix, avec un streaming flou tout pourri. Une qualité dubitative qui ne suffisait pourtant pas à gâcher notre plaisir.
Autant dire que quand nous est venue l’idée de recommencer la série depuis le début, on s’attendait à retrouver une vieille bande de potes, et que la série, somme toute relativement récente, n’ait pas pris une ride. Erreur!
Les 9 chocs qu’on subit quand on remate “New Girl”?
En vrai, ce sont un peu des ratés
On se rappelait d’eux comme des adultes cool et aspirationnels, la version LA et moderne du clan de “Friends”. En vrai, passé la trentaine, ils peinent à garder (ou trouver) un job, multiplient les décisions foireuses, et sont encore contraints d’habiter à quatre ou cinq comme s’ils venaient tout juste de sortir de l’adolescence. Tout de suite, quand on voit ça adulte, ça fait moins rêver.
Jess est hyper pénible
À l’époque de l’avènement de la série, on était en plein culte de la “manic pixie dreamgirl”, dont Zooey Deschanel était le visage non-officiel, tant pour son rôle de Jessica Day que celui qu’elle interprétait dans “500 Days of Summer”. On se rappelait d’elle comme d’une sorte de fée charmante. On découvre aujourd’hui que si elle était notre coloc’, ou même notre collègue, il ne faudrait pas qu’elle nous fasse dix fois le coup de “je chantonne” et “je suis une créature innocente et maladroite” ou encore “hihi je suis habillée n’importe comment parce que je suis fantasque” pour qu’on ait envie de l’étriper. Sorry, Zooey.
Nick et Jess ne vont pas du tout ensemble
Dans nos souvenirs, on avait passé la totalité de la série à espérer qu’ils se (re)mettent ensemble et leur histoire de meilleurs amis amoureux qui n’osent pas se l’avouer nous semblait romantique au possible. Maintenant qu’on regarde à nouveau leur dynamique avec plusieurs années d’expérience derrière nous, on se dit que si un·e pote vivait un truc pareil, on lui conseillerait de tirer la prise et de trouver une personne qui lui correspond mieux.
Winston est un des meilleurs personnages de la série
On se rappelait de lui comme d’un personnage secondaire, un bouffon un peu gentil mais nuloss quand même. Surprise: Winnie the Bish est super drôle, souvent plus dégourdi que ses colocataires, et il se peut qu’on n’arrête jamais de rire en repensant à l’épisode de sa boucle d’oreille.
“L’humour” de la série n’a pas toujours bien vieilli
Deux mots: Fat Schmidt.
C’est quoi le délire avec la thune?
Bien qu’ils l’habitent à plusieurs, la bande bénéficie tout de même d’un loft de fou malade, dans un quartier qui a l’air relativement désirable, et ce alors même qu’ils se plaignent toujours tous (sauf Schmidt) d’être fauchés et qu’ils alternent les phases plus ou moins longues sans emploi. Pendant ce temps, nous, on trime comme des malades et on habite un placard à balais dans une ville où la propriété est bien moins cher qu’à LA. On se paierait pas notre tête, par hasard?
Parfois, la série va trop loin...
OK, la série est bâtie sur la promesse de nous montrer un groupe de potes “atypiques”. Mais il y a “être original” et “chasser un blaireau dans un conduit d’aération” ou “passer trois jours de croisière coincés dans une chambre et devenir fous”, et ce n’est pas vraiment pareil. Ni plausible.
... Et elle n’est pas toujours bien écrite
La rupture initiale de Nick et Jess? Bien que les deux personnages ne soient pas du tout bien assortis, elle sort complètement de nulle part, après des épisodes où ils avaient pas mal avancé en tant que couple, comme si les scénaristes s’étaient réveillés en se disant “tiens, qu’est-ce que qu’on créerait bien comme drama surprise dans la série”. Et ne parlons même pas de la flopée de personnages secondaires (La soeur de Jess! La mère de Cece!) qui apparaissent pour mieux disparaître à tout jamais.
“New Girl” sans la “nouvelle fille”, sérieux?
Comment est-ce que quelqu’un s’est dit que ce serait une bonne idée de filmer une série entière sans le personnage qui a littéralement donné son nom à la série? QUI A VALIDE CETTE IDEE?!
Plus de nostalgie?
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