ON A VU : « Asteroid City », le nouveau film de Wes Anderson
Après « The French Dispatch », Wes Anderson revient sur nos écrans avec un tout nouveau long-métrage baptisé « Asteroid City ». Il sortira dans les salles obscures le 14 juin prochain, et nous l’avons vu en avant-première: voici ce qu’on en a pensé.
À travers une histoire fantastique qui traite d’astronomie, d’extraterrestres, d’enfants surdoués et d’histoires familiales, Wes Anderson nous plonge dans les coulisses de son métier de réalisateur puisque le film « Asteroid City » est lui-même le récit de la pièce de théâtre du même nom. On suit à la fois l’intrigue (ce qui se joue sur scène) et ce qui se passe derrière le rideau. De l’écriture de la pièce, à ses décors en passant par les états d’âme de son metteur en scène. Un double scénario brillant qui nous permet de découvrir ce qu’il se passe dans la tête de Wes Anderson lorsqu’il construit une histoire. Sans oublier, les personnages joués par des acteurs de renom auxquels on s’attache au fur et à mesure du récit. On retrouve dans ce casting prestigieux : Scarlett Johansson, Tom Hanks, Margot Robbie, Jason Schwartzmann, Tilda Swinton, Adrien Brody, Maya Hawke, Liev Schreiber, Steve Carrell, Rupert Friend, Matt Dillon, Brian Cranston et Edward Norton.
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Le résumé
« Asteroid City est une ville minuscule, en plein désert, dans le sud-ouest des États-Unis. Nous sommes en 1955. Le site est surtout célèbre pour son gigantesque cratère de météorite et son observatoire astronomique à proximité. Ce week-end, les militaires et les astronomes accueillent cinq enfants surdoués, distingués pour leurs créations scientifiques, afin qu’ils présentent leurs inventions. À quelques kilomètres de là, par-delà les collines, on aperçoit des champignons atomiques provoqués par des essais nucléaires. »
Notre avis
Si le début vous surprendra forcément et peut même être déconcertant, Wes Anderson parvient tout de même à nous faire rire dès les premières minutes. Avec des références à la culture populaire, des dialogues absurdes et des personnages aussi déjantés les uns que les autres, il est impossible de ne pas éclater de rire. Mais si l’idée de nous présenter les coulisses de l’histoire est intéressante, elle freine très vite l’intrigue au point de parfois avoir du mal à suivre et faire face à quelques longueurs. Malgré cela, on a adoré retrouver la patte du réalisateur et surtout son esthétisme sublime dans cet univers cosmique. Les couleurs pastel, les costumes, l’ambiance vintage et le sens du détail, tout y est.
« Asteroid City », à découvrir le 14 juin au cinéma.
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