Ce court-métrage sur la rupture amoureuse va vous bouleverser
Repéré sur les réseaux sociaux, le court-métrage « Les belles cicatrices » nous a fait l’effet d’une claque. Avec une animation à l’esthétique irréprochable et des dialogues à couper le souffle, ces quinze minutes nous ont marqué pour longtemps.
Réalisé par Raphaël Jouzeau, ce court-métrage est une perle, un petit ovni qu’on a presque envie de garder pour soi tellement il nous a touchée. Dans « Les belles cicatrices », on assiste aux retrouvailles peu joyeuses de Gaspard et de Leïla, deux anciens amoureux qui se revoient un mois après leur rupture dans un bar animé. Lui est toujours fou d’elle, elle ne le comprend plus. Ensemble, ils nous filent la chair de poule et font remonter des souvenirs enfouis au plus profond de nous. On suit leur histoire à travers des dessins sublimes et une animation grandiose. Leur histoire représente finalement toutes les histoires, tous les verres maladroits ou les discussions délicates qu’on doit traverser après s’être aimés intensément et s’être quittés douloureusement.
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Le cœur brisé et les cicatrices qu’on en garde
Lorsque l’émotion devient trop forte et que Gaspard retient ses larmes au milieu de tous ces inconnus, il plonge sous la nappe de la table. Très vite, Leïla le rejoint. Une métaphore magnifique de cette plongée inévitable dans les souvenirs qu’on a partagés avec cette âme-sœur qui n’en est plus une. Ensemble, ils revoient leurs étreintes, leurs plus beaux moments, mais aussi leurs disputes et les mots tranchants qu’ils se sont lancés. Ensemble, ils rouvrent les cicatrices qu’ils ont tant de mal à panser. Puis vient le moment de la sincérité, des explications, des reproches et des phrases qui résonnent longtemps après les avoir entendues :
Pourquoi c’est quand je suis plus là que tu dis enfin ce que tu penses ?
« Les belles cicatrices » est un court-métrage qui vous marque, qui vous écorche, qui vous force à vous rappeler et qui prouve que les ruptures sont comme l’amour, universelles.
« Les belles cicatrices » de Raphaël Jouzeau, disponible en accès libre sur Arte ou sur Youtube.
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