ON A VU : ““Kaléidoscope”” la mystérieuse série qui peut se voir dans n’importe quel ordre
Sortie le 1er janvier dernier sur Netflix, la série « Kaléidoscope » est qualifiée d’expérience visuelle unique ou encore de série jamais vue auparavant. Qu’en est-il réellement ?
La mini-série « Kaléidoscope » créée par Eric Garcia a la particularité de se regarder dans l’ordre qu’on souhaite. En effet, les épisodes ne sont pas numérotés, mais portent des noms de couleur. L’histoire fonctionne peu importe par lequel vous commencez, mais bien évidemment le suspens et la manière dont vous percevrez la série peuvent varier selon l’ordre dans lequel vous la visionnez, à l’image d’un véritable kaléidoscope dont les combinaisons de couleurs peuvent varier selon la lumière. Mais avant tout, ça parle de quoi ?
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Le résumé
L’histoire est celle d’un casse préparé pendant des années par une équipe de braqueurs, qui “talonnés par les forces de l’ordre, tentent de pénétrer une chambre forte protégée par une équipe de sécurité surdouée pour récupérer le butin du siècle. Chaque épisode révèle une pièce d’un puzzle complexe sous l’angle de la corruption, de la cupidité et de la vengeance, mais aussi les mécanismes de loyauté et de trahison qui ont présidé l’affaire”, décrit Netflix. On suit donc l’histoire de ce braquage hors normes sur 25 ans.
Une série inspirée d’une histoire vraie
« S’étendant sur un quart de siècle, la série est centrée sur le plus grand casse jamais tenté, 70 milliards de dollars d’obligations qui ont disparu dans le centre de Manhattan pendant l’ouragan Sandy. La série se compose de huit parties allant de 25 ans avant le hold-up à un an après », rappelle Netflix. Mais justement, ce casse ne serait pas inventé de toutes pièces, mais bien inspiré d’un véritable fait divers. Lors du passage de l’ouragan Sandy en 2012 à Manhattan, 7 milliards de dollars d’obligations ont disparu lorsque le sous-sol d’une société s’est retrouvé inondé. « C’est vaguement basé sur quelque chose qui aurait pu se produire. Après l’ouragan Sandy, des obligations (…) ont été inondées dans le sous-sol de la DTCC, qui est un grand organisme de compensation appartenant à plusieurs grandes banques. Dans mon esprit, je me suis dit : « C’est une couverture parfaite pour un vol », a avoué le créateur de « Kaléidoscope » dans une interview pour « Insider ».
Pourquoi on a aimé ?
Pour ses personnages aussi intrigants qu’attachants, en particulier Leo Pap ou plutôt Ray Vernon de son vrai nom, qui est le personnage central à tous les épisodes. Il joue le rôle de repère pour se restituer à chaque visionnage. Mais surtout pour le format extrêmement original de la série qui nous donne une tout autre expérience de visionnage puisque l’on peut choisir d’avancer ou de reculer dans le temps sans jamais gâcher le plaisir. Une véritable volonté du créateur Eric Garcia comme il l’a confié au « New York Post » : « Je pense qu’avec toutes ces livraisons par lots d’épisodes en streaming, il n’y a aucune raison de devoir regarder une série dans l’ordre. Pourquoi ne pouvons-nous pas la regarder dans le désordre ? » Il poursuit : « Pour une série dont le but est d’aborder différents personnages à différents moments, et de les voir sous différentes facettes, il m’a semblé que c’était une façon intelligente de fusionner les deux choses : le casse et la narration non linéaire (…) Tout le monde aura, je l’espère, un point de vue différent sur les personnages et l’intrigue... La série vit vraiment dans les conversations entre les gens, et au second visionnage lorsque vous la regardez dans un ordre différent. »
À qui ça va plaire ?
À tous les fans de série qui ont envie de s’essayer à une toute nouvelle façon de binge-watcher des épisodes, mais surtout aux amateur·trices de série policières ou d’action, et également à tous·tes celleux qui ont adoré « La Casa De Papel ». Petite précision, si l’ordre dans lequel vous regardez est totalement libre, Netflix conseille de garder l’épisode « blanc » pour la fin afin de conserver un maximum de mystère. Pour les indécis, la plateforme a également révélé l’ordre favori du public, établi selon ses statistiques, le voici :
- Jaune : 6 semaines avant le braquage
- Vert : 7 ans avant le braquage
- Bleu : 5 jours avant le braquage
- Orange : 3 semaines avant le braquage
- Violet : 25 ans avant le braquage
- Rouge : la matinée après le braquage
- Rose : 6 mois après le braquage
- Blanc : le braquage
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