LE CONSENTEMENT: le film sur l’affaire Matzneff dévoile sa bande-annonce
Adapté du livre de Vanessa Springora, « Le consentement » met en scène la vie de l’autrice qui a basculé le jour de sa rencontre avec Gabriel Matzneff alors qu’elle n’avait que 13 ans. Un film sur l’emprise d’un adulte sur une enfant.
Dans les années 80 à Paris, Vanessa Springora rencontre le célèbre auteur Gabriel Matzneff lors d’un dîner mondain où elle se rend avec sa mère. Dans son roman autobiographique sorti en 2020, elle le désigne par la lettre G. Cet homme de près de 50 ans, va alors devenir obsédé par la jeune adolescente de 13 ans, au point de réussir à vivre une relation avec elle, basée sur la manipulation et l’emprise. Cet homme va bouleverser la vie de Vanessa Springora, mais aussi de plusieurs autres adolescentes, avant d’être visé par une enquête pour viols sur mineur de moins de 15 ans suite aux révélations de 2020. Mais celle-ci a été classée sans suite, car les faits sont désormais prescrits. L’auteur qui évoquait librement le tourisme sexuel qu’il pratiquait avec de jeunes enfants en Asie dans ses livres, n’a jamais été condamné.
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Un film qui retrace avec réalisme l’impunité de l’époque
Réalisé par Vanessa Filho, le long-métrage reprend les éléments du roman de Vanessa Springora, en particulier l’atmosphère qui a permis à l’auteur d’agir dans l’impunité. À l’écran, ce dernier est incarné par Jean-Paul Rouve, qui apparaît le crâne rasé, méconnaissable. Vanessa Springora est jouée par Kim Higelin, tandis que sa mère est représentée par l’actrice Laeticia Casta.
Dans la bande-annonce du film prévu pour octobre prochain, on peut notamment voir un moment clé de cette affaire. Lors d’un passage télévisé, la journaliste Denise Bombardier dénonce publiquement celui qui est adulé par le monde culturel et politique.
Je crois que si monsieur Matzneff était plutôt un employé anonyme dans n’importe quelle société, il aurait des comptes à rendre avec la justice.
Avait-elle déclaré en 1990, affirmant clairement que ce dernier se livrait à des actes pédocriminels qu’il dissimulait derrière sa littérature.
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