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Melissa Barrera, virée de
© John Parra/Getty Images

Melissa Barrera écartée de ““Scream”” à cause de ses discours pro-palestiniens

Sarah Moran Garcia

Suite à ses propos pro-palestiniens, l’actrice mexicaine Melissa Barrera a été écartée du prochain “Scream” par Spyglass Media, qui justifie son choix par une volonté marquée d’appliquer une “tolérance zéro envers l’antisémitisme”.

Melissa Barrera, qui incarne Sam Carpenter dans les deux derniers opus de la saga “Scream”, vient d’apprendre qu’elle était congédiée. En cause, des publications postées par l’actrice mexicaine sur son compte Instagram, dans lesquelles elle marque clairement son soutien à la Palestine.

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Silence des médias occidentaux

Tout a commencé en octobre dernier, avec une première publication dans laquelle elle expliquait venir, “elle aussi, d’un pays colonisé”. Un message accompagné du drapeau du Mexique. Selon Variety, l’actrice est allée plus loin encore en adoptant un discours jugé antisémite, suggérant une mainmise supposée des Juifs sur les médias. Dans ce post, elle écrivait:

Les médias occidentaux ne montrent que le côté [israélien]. Pourquoi font-ils cela, je vous laisse le découvrir par vous-même. (...) Les Palestiniens le savent très bien. Ils savent que le monde essaye de les invisibiliser depuis des décennies.

Tolérance zéro envers l’antisémitisme

Des propos qui n’ont pas plu à Spyglass Media, producteur de “Scream 5” et “Scream 6”, qui a décidé de ne pas renouveler le contrat de Melissa Barrera pour le prochain opus du film horrifique. “Nous n’avons aucune tolérance envers l’antisémitisme et envers les incitations à la haine, sous quelque forme que ce soit, ce qui inclut les fausses références au génocide, à la purification ethnique, à la déformation de l’Holocauste ou à toute autre chose qui franchit de manière flagrante la ligne du discours de haine”, a fait savoir le porte-parole de la société de production au magazine américain.

“Je préfère être exclue pour ceux que j’inclus”

Sur Instagram, l’actrice de 33 ans a tenu à répondre à la suite de son licenciement: “En fin de compte, je préfère être exclue pour ceux que j’inclus, que d’être incluse pour ceux que j’exclus.” Elle repartage encore régulièrement des publications sur la Palestine et appelle à un cessez-le-feu à Gaza.

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