My Wonder Women, le film à ne pas rater au ciné
En 2017, cinéphiles et néophytes se sont pris de passion pour Gal Gadot et la Wonder Woman carrément badass qu’elle incarnait à l’écran. Cette année, on découvre My Wonder Women, l’histoire méconnue de cette super-héroïne dans un biopic féministe tout aussi fascinant que les comics.
Car l’histoire de Wonder Woman est forcément tout sauf banale. Aux origines de cette super-héroïne, un couple de psychologues, le professeur d’université William Moulton Marston et son épouse Elizabeth Holloway. Deux académiques aux militantisme féministe chevillé au corps, tout comme leur conviction que pour être heureux en couple, rien de tel que de pratiquer le polyamour. En 1940, les Moulton Marston s’éprennent en effet d’Olive Byrne, une de leurs étudiantes, nièce de la fondatrice du planning familial américain. S’ensuit un fascinant ménage à trois qui durera 40 ans et donnera naissance à quatre enfants. Cinq, si on compte Wonder Woman.
Un modèle de féminité forte et libre
Ayant été licencié après que sa vie a trois ait été révélée, William Moulton Marston, incarné dans le biopic par Luke Evans, décide alors d’inventer le personnage de Wonder Woman, inspiré par Olive Byrne, et de le faire publier en un joli pied-de-nez féministe. “Wonder Woman a été conçue dans le but de promouvoir au sein de la jeunesse un modèle de féminité forte et libre, pour lutter contre l’idée que les femmes sont inférieures aux hommes, pour inspirer aux jeunes filles confiance en elles et la réussite dans les sports, les activités et les métiers monopolisés par les hommes”, soulignait ainsi All-Star Comics lors de la première aventure de la super héroïne. Des aventures qui n’ont pas pris une ride et dont on découvre aujourd’hui avec bonheur l’envers du décor.
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