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ON A VU: ““Berlin””, le spin-off de la ““Casa de Papel””

Zoé Gascoin
Zoé Gascoin Rédactrice web

On l’a aimé et détesté dans la série la “Casa de Papel”, Berlin est de retour sur Netflix avec sa série dédiée du même nom. On l’a binge watchée et on vous raconte.

Si vous avez regardé et aimé la série “Casa de Papel”, vous avez dû remarquer que la série “Berlin” venait de sortir sur Netflix, le 29 décembre 2023. De notre côté, on l’a vue et on a dévoré la première saison en quelques jours à peine. Bien que le personnage de Berlin dans la série initiale nous ait hérissé les poils à plusieurs reprises, on était curieux d’en savoir plus sur cet homme aux airs de manipulateurs, borderline pervers narcissique.

L’histoire

La série débute avec la voix off de Berlin, visiblement au moment de dernier casse de la première série espagnole, qui se remémore ses années de gloire avec une autre équipe de cambrioleurs. C’est l’histoire d’un casse de plusieurs dizaine de millions d’euros, à Paris. Des nouveaux personnages, une nouvelle intrigue, le tout dans la ville de l’amour. Entre histoire de vol et histoires d’amour, la série nous tient en haleine pendant huit épisodes.

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Ce qu’on en a pensé

Sur le même modèle que la série “Casa de Papel”, la série “Berlin” se construit d’abord sur les personnages, que l’on découvre d’épisode en épisode et que l’on apprend à aimer. Le casse, lui aussi, se construit au fur et à mesure des épisodes, mais tout se déroule assez rapidement, parfois trop, et sans encombre. Comme si tout cela était un peu trop simple.

La dimension supplémentaire de la série, c’est cette histoire d’amour entre Berlin, Andres dans la série, et la femme de l’homme que lui et son équipe doivent cambrioler. Les épisodes alternent donc braquages et histoire d’amour à la parisienne.

La série se laisse regarder facilement et chaque épisode se termine avec sa part de suspens, qui donne directement envie de regarder le suivant. On est par contre bien loin des films de braquage traditionnels.

Quand “Emily in Paris” rencontre des braqueurs

Sur les réseaux, certains comparent la série à “Emily in Paris” plutôt qu’à “Casa de Papel”. Et on ne pourrait leur donner entièrement tort. Il est vrai que les séquences romantiques prennent parfois le dessus sur les scènes de vol et que tout est romantisé, parfois jusqu’au ridicule.

On a également été déçus du manque de crédibilité de certaines scènes et de l’accent espagnols des personnages français de la série. Autre fait étonnant: tout le monde a l’air parfaitement bilingue en espagnol dans la capitale française.

En bref, on a beaucoup aimé la série qui a nous rappelé son homologue aux décors espagnols, mais elle manque tout de même trop de réalisme à notre goût.

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