ON A VU: « Jeanne du Barry », le film d’ouverture du Festival de Cannes
Le film « Jeanne du Barry » réalisé par Maïwenn sera projeté lors de la soirée d’ouverture du Festival de Cannes 2023, le 16 mai prochain. Nous l’avons vu en avant-première et voici ce qu’on a pensé de ce long-métrage qui oscille entre histoire d’amour et Histoire tout court.
Bien que ce film soit au cœur de la controverse puisqu’il signe le retour à l’écran de l’acteur Johnny Depp après de longs mois de procès suite aux accusations de violences portées par son ex-compagne Amber Heard à son égard, il sera le tout premier long-métrage projeté lors de cette 76e édition du Festival de Cannes. Il propose de retracer la vie de Jeanne du Barry, fille du peuple interprétée par Maïwenn, qui va voir son destin bouleversé après sa rencontre avec le roi Louis XV, joué par Johnny Depp. Un film historique qui nous plonge dans la vie de la cour à Versailles pleine de frasques, de privilèges et de scandales.
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Le résumé
« Jeanne Vaubernier, fille du peuple avide de s’élever socialement, met à profit ses charmes pour sortir de sa condition. Son amant le comte du Barry, qui s’enrichit largement grâce aux galanteries lucratives de Jeanne, souhaite la présenter au Roi. Il organise la rencontre via l’entremise de l’influent duc de Richelieu. Celle-ci dépasse ses attentes : entre Louis XV et Jeanne, c’est le coup de foudre… Avec la courtisane, le Roi retrouve le goût de vivre – à tel point qu’il ne peut plus se passer d’elle et décide d’en faire sa favorite officielle. Scandale : personne ne veut d’une fille des rues à la Cour. »
Pourquoi on a aimé ?
Pour la fidélité historique du long-métrage, malgré certains écarts comme le coup de foudre au premier regard qui n’est arrivé en réalité qu’après plusieurs rencontres avec le roi. Le film nous a permis d’en apprendre plus sur ce personnage bien moins connu que les autres favorites des rois de France comme la marquise de Montespan, Madame de Maintenon ou encore Madame de Pompadour. Bien qu’elle ne soit jamais devenue reine, Jeanne du Barry a marqué la Cour par son passage, notamment en cassant les codes vestimentaires de Versailles. Elle prônait une esthétique plus naturelle et piochait même des tenues dans le vestiaire masculin. Un geste extrêmement avant-gardiste pour l’époque. À travers elle, le sujet de la condition des femmes à l’époque est également abordé, ainsi que celui des classes sociales si précieuses à chacun et de l’étiquette omniprésente à Versailles. On a aimé assister à ce ballet de décors somptueux et de costumes affriolants, mais surtout à cet amour impossible qui se bat contre les convenances jusqu’à la fin.
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