Dès ce mercredi 24 mai, le dessin animé de Walt Disney, inspiré du conte d’Hans Christian Andersen, débarquera sur grand écran en live-action. Deux heures de voyage avec Ariel au sein de deux mondes : celui des humains des années 1830 et celui des sirènes. Un remake d’un réalisme surprenant promet de plaire à tous les fans des Disney!
Ariel, l’une des princesses les plus appréciées du grand public, a désormais son long-métrage en live-action. La sirène à la chevelure rousse, ses amis Polochon, Sébastien et Eureka ainsi que le beau prince Eric reviennent dans cette comédie musicale, en prises de vue réelles. En effet, les réalisateurs Rob Marshall et John DeLuca ont voulu donner un maximum de réalisme au film. Le monde sous-marin y est pourtant entièrement numérique, mais il a été tourné selon une technique appelée «dry-for-wet » soit à l’aide d’un écran bleu et de dispositifs tels que des diapasons. Les acteurs, attachés à des harnais, simulaient tous les mouvements sous l’eau. Le monde « réel » a été quant à lui, construit à la façon d’un film d’époque classique. Autant dire que grâce à ce mélange des genres féeriques, la Petite Sirène promet de ravir les petits comme les grands.
Le résumé
Comme dans le dessin animé original, “La Petite Sirène” est l’histoire d’Ariel, une jeune sirène belle et fougueuse qui a soif d’aventure. La plus jeune des filles du roi Triton et la plus provocante, aspire à en savoir plus sur le monde au-delà de la mer et, lors d’une visite à la surface, tombe amoureuse du fringant Prince Éric. Alors que les sirènes n’ont pas le droit d’interagir avec les humains, Ariel se doit de suivre son cœur. Elle conclut un marché avec la méchante sorcière des mers, Ursula, ce qui lui donne une chance d’expérimenter la vie sur terre, mais met finalement sa vie – et la couronne de son père – en péril ».
La musique, les effets spéciaux et l’histoire nous emportent dans un périple de deux heures, que l’on ne voit pas passer. Que ce soit l’esthétique « mermaidcore », la beauté des fonds marins ou le jeu d’acteur.rice, tout est sublime et teinté d’un photo-réalisme époustouflant. Comme dans le conte, les animaux, dont principalement le crabe Sébastien, le poisson Polochon et le goéland Eureka, parlent. Un peu surprenant au début mais on s’y habitue rapidement et on s’attache même à eux tant ils sont drôles.
On a aussi aimé le message sous-jacent que propose le film : l’importance de la découverte de l’autre et le fait ne pas s’attarder sur les clichés que l’on peut avoir. De fait, le Roi Triton est persuadé que les humains sont mauvais et vice-versa. Pourtant, la Petite Sirène et le Prince Éric nous prouvent le contraire. Ce qui nous plaît au final avec l’histoire d’Ariel, c’est son universalité. La jeune fille ne se sent pas à sa place et veut se découvrir elle-même à travers le monde des “autres”, sans en avoir peur. Comme le dit si bien le producteur John DeLuca :
Le thème de ce film touche à quelque chose de très important dans le monde d’aujourd’hui, à savoir la façon dont nous percevons les autres personnes et les autres cultures, ainsi que les préjugés et les notions préconçues.
Le réalisateur Rob Marshall le confirme : « Les thèmes contemporains explorés m’ont semblé être un antidote aux divisions du monde et un rappel vital que nous ne faisons qu’un.” Des concepts qui font écho à tous.tes et qui rappelle la nécessité de la fusion des cultures. Enfin, on se doit de souligner la superbe interprétation de la jeune Halle Bailey, actrice et chanteuse de 23 ans. De nombreuses personnes étaient sceptiques quant au choix de la comédienne, mais chez Flair, on a adoré et on a déjà hâte de découvrir le prochain Disney en live-action !
