ON A VU: Sage-Homme, le film qui nous plonge dans le métier de sage-femme
Cette comédie dramatique de Jennifer Devoldere fait l’unanimité depuis sa sortie, en mars dernier. La brillante Karin Viard et le prometteur Melvin Boomer nous font voyager au cœur de la maternité. Verdict : un périple de 105 minutes, vecteur de multiples émotions. Et un beau parallèle avec la vie.
L’affiche semble annoncer un film à l’eau de rose. C’est pourtant tout le contraire. Ce long-métrage profond, aborde plusieurs sujets essentiels : la vie, la mort, le licenciement abusif et surtout la réussite quel que soit le statut social et le domaine de prédilection. Un film très réaliste et très juste avec un jeu d’acteur remarquable. Captivant du début à la fin.
Le résumé
“Après avoir raté le concours d’entrée en médecine, Léopold intègre par défaut l’école des sage-femmes en cachant la vérité à son entourage. Alors qu’il s’engage sans conviction dans ce milieu exclusivement féminin, sa rencontre avec Nathalie, sage-femme d’expérience au caractère passionné, va changer son regard sur cet univers fascinant et bouleverser ses certitudes.”
Pourquoi on a aimé?
Dès les premières minutes du film, on entre dans la vie de Léopold, étudiant, en attente des résultats du concours de médecine. Très vite, on apprend qu’il ne pourra pas pratiquer son option rêvée et devra se réorienter, à défaut, vers des études de sage-femme. Une nouvelle qu’il cachera à sa famille, comme sa tunique rose. Débarquer dans un monde extrêmement féminin en tant que jeune homme n’est effectivement pas forcément simple.
On suit dès lors le parcours de ce stagiaire sage-femme et on vit son histoire avec lui. On l’observe faire face à ses difficultés à s’investir dans ces études, loin de son objectif premier, et l’on s’accroche à ce magnifique duo qu’il forme rapidement avec sa maître de stage, Nathalie (Karin Viard). On rit, on pleure, on rêve. Un vrai condensé d’émotions.
À travers son histoire, Léopold nous prouve qu’il est possible de s’épanouir dans un monde qui ne nous attirait pas à première vue. Ce film souligne d’ailleurs l’importance de saisir chaque opportunité, car elle sera porteuse d’expérience. Enfin, on se doit de souligner la superbe interprétation du jeune acteur de 22 ans, Melvin Boomer, ainsi que de l’excellente Karin Viard. Un jeu d’acteur parfait. Et on espère déjà qu’ils seront nominés pour la 49e cérémonie des Césars en février 2024. Affaire à suivre…
“Sage-Homme”, de Jennifer Devoldere.
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