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Roberto, Silvia et Lola entourés de la nouvelle génération d’élèves de l’école Carmen Arranz. © Atresmedia

ON A VU: ““Un, Dos, Tres : nouvelle génération””, la suite de la série culte des années 2000

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

Lundi, RTL Plug diffusait les deux premiers épisodes de “Un, Dos, Tres : nouvelle génération”, la suite de la série espagnole culte des années 2000. Entre vent de nostalgie et souffle nouveau, voici ce que nous en avons pensé.

Hier soir, en allumant la télévision, quelle ne fut pas notre surprise en voyant un visage connu, celui de Mónica Cruz. Si elle a joué dans quelques films et séries espagnols, ainsi que dans “Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques”, ou a doublé sa grande sœur, Penélope, dans “Pirates des Caraïbes : La fontaine de jouvence”, nous l’avions rarement vue sur nos écrans.

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Nos neurones se sont alors connectés: “Ne nous dites pas qu’on repasse ‘Un, Dos, Tres’ à la télévision?!” Impossible! Les images sont trop nettes, le visage de Silvia, le personnage qu’elle interprète, plus marqué. En réalité, RTL Plug diffuse, depuis ce lundi 31 juillet, la nouvelle mouture de la série espagnole culte des années 2000, appelée “Un, Dos, Tres : nouvelle génération” (ou “UPA Next”, en VO).

En tant que fans de la série originale, nous avons immédiatement plongé dans cette nouvelle version, impatientes de découvrir ce qu’elle avait à nous offrir. Pour le moment, seuls deux épisodes ont été diffusés, mais nous partageons déjà avec vous nos premières impressions.

Le retour de trois personnages

L’histoire raconte comment, quinze ans après la dissolution du groupe UPA Dance, Roberto (Miguel Ángel Muñoz) convainc Silvia (Mónica Cruz) et Lola (Beatriz Luengo), d’accepter qu’il monte une comédie musicale au sein de l’école Carmen Arranz, dont Silvia est la nouvelle directrice. On suit également l’apprentissage et la vie de nouveaux élèves.

Dès l’apparition des trois acteurs, ainsi que celle, fugace, de l’ancienne directrice de l’école de dance madrilène, Carmen Arranz (Lola Herrera), un vent de nostalgie nous envahit. Nous regrettons toutefois que plusieurs personnages cultes de la première série, notamment Pedro (Pablo Puyol) et notre chouchoute de l’époque, Ingrid (Silvia Marty), ne soient pas présents. On ne cite même pas leurs noms, comme s’ils n’avaient jamais existé.

Les décors, quant à eux, n’ont pas changé. On retrouve toujours l’école en briques oranges, le célèbre escalier au milieu du hall, les studios de cours et de répétition et le petit théâtre.

Un casting… “meh”

L’intrigue de la série place toujours l’école et les cours en décor, mais l’intrigue principale demeure les relations entre les différents personnages. Si nous notons un casting plus varié et plus inclusif, les personnages sont, de prime abord, un tantinet clichés : la bourge délicate, le bad boy insensible, le brun ténébreux au passé trouble, l’ami gay hyper caricatural, la méchante punk extravagante, etc.

Mais la série parvient tout de même à bousculer les codes, car, dès le premier épisode, on comprend qu’elle veut mettre à mal le manichéisme habituel des séries pour ados. En revanche, nous voyons déjà arriver au loin, avec ses gros sabots, l’ébauche d’un triangle amoureux. Soit tout ce qui fait le sel de ce genre d’émission et qui, nous devons l’avouer, nous donne envie de suivre l’intrigue.

Nous notons, par ailleurs, un acting moins “à l’espagnole”, moins exagéré, plus international et formaté. Difficile pour nous de vous définir ce que cela signifie, il s’agit surtout d’une impression que nous ont laissé quelques-unes des séries hispaniques d’Amérique latine (vieilles ou plus récentes) que nous avons vues.

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Des placements de produits à gogo

Ce qui nous a certainement le plus dérangé, ce sont les placements de produits, notamment pour une marque de yaourt et de bière dont nous tairons les noms. La pratique est courante dans le cinéma et dans les séries, elle permet de financer au moins en partie un projet, mais dans “Un, Dos Tres : nouvelle génération”, c’est très peu subtil.

Enfin, nous regrettons un générique bien moins percutant que celui de la série originale. À voir si, avec le temps, il restera en mémoire comme ce fut le cas avec celui de “Un, Dos, Tres”.

Malgré ses défauts, nous avons tout de même envie de connaître la suite de l’histoire. Ne serait-ce que pour savoir ce que magouille encore Roberto ou pour voir si Omar (Quique González) deviendra moins cliché. Rendez-vous tous les lundis à 20h, sur RTL Plug, ou dès à présent, et gratuitement, sur RTL Play.

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