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Ezekiel (Tahar Rahim) in Columbia Pictures’ MADAME WEB.

Tahar Rahim nous confie quel super-pouvoir il aimerait avoir

Tahar Rahim (“Le Serpent”) est devenu l’acteur que tout le monde s’arrache. Y compris les studios Marvel, qui lui ont offert le rôle du méchant dans leur dernier film, “Madame Web”.

Rencontre à Paris avec l’un des géants du cinéma contemporain.

Vous connaissiez l’univers Marvel?

“Je crois que tout le monde connaît l’univers Marvel. Quand j’étais enfant, ce sont mes grands frères qui m’y ont initié. Ado, j’aimais beaucoup aussi les mangas, la culture japonaise. C’est la sortie d’Iron Man qui m’a fait renouer avec Marvel par la suite. C’était un très bon film. ”

Quelles furent vos premières impressions quand vous avez débarqué sur le tournage d’un film de cette envergure?

“ Il y a d’abord eu un grand coup ­d’excitation intérieure. Parce que ce film m’a permis de faire plaisir à l’enfant qui sommeille toujours en moi et qui rêvait d’être un super-héros quand il était petit, mais aussi à ­l’acteur qui cherche, à chaque fois, à explorer des univers différents. J’étais très curieux. ”

Il y a de nombreuses scènes de combat. La préparation physique a été longue?

“ On a commencé 3 mois avant le tournage, à raison de 4 fois par ­semaine – parfois 6 – pendant 2 h. Avec un coach, un cascadeur, un ­chorégraphe de combat. J’ai dû ­apprendre la souplesse, un nouveau langage corporel, me tailler le corps d’une araignée (son personnage dans le film est un homme-araignée, ndlr). Il a fallu éliminer tout le gras pour ­devenir fin, filiforme, mais solide.”

C’est l’entraînement le plus dur que vous ayez eu à suivre pour les besoins d’un film?

“​​Carrément. Pour ‘Désigné coupable’, j’avais dû perdre 10 kilos, mais c’était un autre type de préparation. Ici, ­parallèlement à l’entraînement ­physique, je devais aussi suivre un régime. C’est dur à tenir. Tu deviens un peu fou quand tu ne peux plus trop manger ce que tu veux.”

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Vous jouez le rôle du méchant. Est-ce grisant?

“​​​​Ce n’est pas toujours plus ­intéressant de jouer le méchant. Par contre, dans un univers fantastique, comme celui de Marvel, ça l’est. Parce qu’on peut se permettre de lâcher les chevaux. Parce que le curseur de la morale se place à un autre endroit. C’est de l’imaginaire, du fantastique. Quand on joue un méchant, on y va à 100 %. Il ne faut pas lutter. Il faut se laisser porter et aller jusqu’au bout.”

Je crois profondément à la prédestination.

Vous dites souvent que vous devez vous trouver, ne serait-ce qu’un infime point commun avec vos personnages. En quoi ressemblez-vous à Ezekiel Sims?

“ ​​​​​​​Ezekiel Sims est obsédé par le ­destin. Et moi, je crois profondément à la prédestination. Ce qui n’empêche pas le libre-arbitre, au contraire, ni la possibilité de faire des choix. Mais, c’est quelque chose qui est très ancré en moi. ”

 ​​​​La vie perdrait toute saveur si on savait ce qui allait se passer.

Lorsqu’il se fait piquer par une araignée, Ezekiel Sims développe des super-pouvoirs qui lui ­permettent de voir dans le futur. Dans l’une de ses visions, il ­découvre comment il va mourir. Est-ce une chance ou une malédiction?

“​​​​​Je me suis évidemment posé la question de savoir ce que je ferais si je savais quand et comment j’allais mourir. Est-ce que je me battrais pour repousser l’échéance? Est-ce que je l’accepterais et profiterais de chaque instant? Est-ce que je tomberais en dépression? Honnêtement, je n’en sais rien. Mais, en tout cas, je ­n’aimerais pas pouvoir connaître le futur. La vie perdrait toute saveur si on savait ce qui allait se passer. ”

Si vous pouviez avoir un super-pouvoir, ce serait lequel?

“​​​​​​​J’aimerais pouvoir voler, voyager à la vitesse que je veux. Ou être ­capable de respirer dans l’espace pour explorer l’univers. ”

Retrouvez l’interview complète de Tahar Rahim dans votre Flair du 21 février.

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