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Toute la lumière que nous ne pouvons voir
© Netflix

““Toute la lumière que nous ne pouvons voir””, la nouvelle série historique de Netflix

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Une nouvelle mini-série est venue s’ajouter au catalogue Netflix ce jeudi 2 novembre, et pas n’importe laquelle puisqu’on retrouve derrière « Toute la lumière que nous ne pouvons voir », le créateur de « Peaky Blinders » au scénario et le producteur de « Stranger Things » à la réalisation.

Cette nouvelle série, qui se déroule dans la ville de Saint-Malo en France durant l’Occupation allemande, est tirée du roman éponyme « Toute la lumière que nous ne pouvons voir » qui a été récompensé d’un prix Pulitzer en 2015. On y retrouve Steven Knight, créateur de “Peaky Blinders” en tant que scénariste et derrière la caméra Shawn Levy à qui l’on doit « Stranger Things ». À l’écran on reconnaît Mark Ruffalo vu sous les traits de Hulk dans « Avengers » et Hugh Laurie de « Dr House », mais surtout on découvre Nell Sutton et Aria Mia Loberti, deux actrices aveugles qui incarnent tour à tour le même personnage enfant et adulte et crèvent l’écran. Plus fort encore, la seconde n’avait jamais joué avant, ni même passé d’audition.

Le résumé

« Tout au long d’une décennie les destins entrecroisés de deux héros dont la Deuxième Guerre mondiale va bouleverser l’existence : Marie-Laure Leblanc, une jeune Française aveugle réfugiée chez son oncle, et Werner Pfennig, un adolescent allemand véritable génie des transmissions radio. Grâce à un lien secret partagé, ils retrouvent la foi en l’humanité et entrevoient une lueur d’espoir. »

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Une histoire de destins croisés avant tout

Interviewé par le journal local « Ouest France », le réalisateur explique : « C’est à la fois un récit épique et intime. Il se passe pendant la Seconde Guerre mondiale, mais ce n’est pas une histoire sur la Seconde Guerre mondiale. Ça parle de destins qui s’entrecroisent des deux côtés du conflit, avec deux personnages qui veulent protéger leur bonté et leur humanité au milieu de temps sombres. »

Loin des habituels récits sur la Seconde Guerre mondiale, celui-ci prend le parti de lier deux personnes de camps opposés qui n’ont pourtant rien choisi. Shawn Levy insiste : « Je tenais surtout à réussir ce que le livre a fait : il fallait une jeune Française aveugle qui n’était pas définie que par sa cécité et je voulais un jeune Allemand recruté par les Nazis, mais qui ne soit pas Nazi. » Il assure : « Il fallait cette nuance. Le cœur de cette histoire, c’est de voir les gens comme ils sont vraiment, pas comme ce qu’ils représentent. » Tous deux sont unis par un seul espoir, que les ténèbres ne durent pas et que la lumière revienne. 

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