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6 preuves qu’une journée mondiale des droits des femmes est essentielle

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste
Une journée mondiale des droits des femmes, pour quoi faire? Parce que, en 2017 encore, nos droits ne semblent pas encore tout à fait acquis. Partout dans le monde, à l'heure où des partis liberticides gagnent des voies, des réactions conservatrices menacent de nous dépouiller de nos droits, nous prouvant à quel point le combat féministe est bel et bien essentiel. #MonCorpsMesChoixMesDroits #Solidarityisourweapon

La Russie et les violences conjugales

En Russie, un projet de loi souhaite dépénaliser les violences commises au sein d'une même famille. Le texte doit encore être promulgué par Vladimir Poutine, mais il ne risque pas d'y opposer, comme en témoigne ce commentaire de son porte-parole:

Qualifier de violences domestiques certains gestes au sein de la famille, c’est dramatiser du point de vue juridique.

 

Trump et l'avortement

Les Etats-Unis ont élu Donald Trump comme président, malgré le scandale provoqué par ses propos envers la gent féminine, du style: "Les femmes, il faut les traiter comme de la merde." Dès le début de son investiture, il a prouvé son mépris des droits de la femme en signant, entouré d'un aréopage exclusivement masculin, un décret supprimant tout financement fédéral des ONG internationales qui soutiennent l'avortement.

 

trump

 

La France et l'avortement

Plus près de chez nous, de nombreuses familles françaises – 50 000 personnes selon les organisateurs – défilaient fin janvier, en présence de personnalités politiques de droite, pour dénoncer "une banalisation de l'avortement." Marine Le Pen, candidate à la présidentielle, expliquait en mars 2012 que les "avortements de confort" se multipliaient et n'étaient pas "dans l'esprit de la loi".

 

La Pologne et l'avortement

Dans la même lignée, en Pologne, le très catholique parti au pouvoir PiS a adopté début de l'année un projet de loi réduisant drastiquement l'accès à la pilule du lendemain. En octobre dernier, le pouvoir en place avait été sur le point d'adopter une interdiction totale de l'avortement, même en cas de viol ou de malformation du fœtus. Les femmes polonaises s'étaient alors mobilisées à coup de manifestations pour finalement parvenir à faire retirer le projet. 

 

La guerre et le viol comme arme

Aujourd'hui, le viol est encore utilisé comme arme de guerre dans plus de 10 pays du monde. Daesh et l'Etat islamique considèrent le viol et l'esclavage sexuel comme véritable "outil de torture". En Afrique, le mouvement terroriste Boko Haram utilise aussi le viol de manière systématique. C'est ce même groupe djihadiste qui a enlevé 276 lycéennes en avril 2014 au Nigeria,  comme signe de protestation contre la scolarisation des filles.

 

Le harcèlement de rue

Chez nous, le harcèlement de rue reste une réalité, comme l'avait déjà démontré le très remarqué documentaire "Femmes de la rue" de Sophia Peters. Récemment encore, des étudiantes bruxelloises ont poussé un coup de gueule suite à l'agression subie par l'une d'entre elle à la sortie des cours. Une manière de montrer que le sexisme ordinaire et le slut-shaming – soit le fait de rabaisser une femme à cause de son comportement sexuel – font encore de nombreuses victimes au quotidien.

 

oki

 

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