Arnaud Ducret: ““Je me donne à 400 % pour vous donner du plaisir!””
Le plaisir, c’est votre moteur ?
"Oui, c’est d’ailleurs pour cela que j’ai intitulé mon spectacle comme cela. C’est toujours compliqué de trouver un titre... Quand je sortais de scène, les gens venaient me trouver pour me féliciter pour l’énergie que je mettais dedans, en disant qu’on sentait que je me faisais plaisir en jouant et que du coup, ils en prenaient eux-mêmes beaucoup. Et c’est vrai, quand je monte sur les planches, je me donne à 400 % pour donner du plaisir au public. Et puis, ça donne une petite connotation sulfureuse, érotique (rires)."
Amuser les gens, leur donner du plaisir, c’est quelque chose que vous avez voulu faire très tôt ?
"J’ai toujours aimé ça, faire rire les gens. Gamin, j’ai un jour dit à ma mère que je n’aimais pas voir les gens pleurer, que je voulais les faire rire... Je suis sur scène comme dans la vie. J’aime la vie, être positif, donner le meilleur et tirer le meilleur des gens."
La voie de la comédie s’est donc imposée naturellement...
"Oui et non. J’étais assez mauvais à l’école et l’éducation nationale française – qui semble vouloir choisir pour vous ! – voulait me pousser ailleurs : électro-technique, mécanique, agriculture... Mais moi, je voulais devenir comédien. Je l’ai su très vite et je n’aspirais qu’à ça. A 13 ans, je faisais de la comédie musicale, puis j’ai fait du gospel... "
Nana, la Star Ac et Michael
Donc, vous chantez et dansez aussi ?
"J'aime ça en tout cas, J'aime danser et je suis fan de Dirty Dancing! Pour le chant, disons que je sais placer ma voix. Mais je ne dirais pas que je suis un vrai chanteur. "
Il paraît que vous avez été choriste de Nana Mouskouri...
"(Rires) C’est vrai. On m’a proposé de faire les chœurs pour elle durant une émission de la Star Ac’. C’était l’occasion d’aller faire de la télé, ça ne durait que le temps d’une chanson et c’était bien payé. Nana, elle, ne nous a même pas calculé. Mais ça reste un bon souvenir. "
Le choix de ce métier, est-ce aussi mû par l’envie de plaire ?
"Complètement. J’ai grandi sans père. J’ai besoin d’être aimé, entouré... d’attirer l’attention des gens, mais tout en m’intéressant à eux. Il y en a beaucoup dans ce métier qui se foutent des autres, font preuve d'un égocentrisme forcené. Je ne donnerai pas de nom, mais je croise régulièrement des mecs qui ne parlent que d’eux. J’ai la chance d’être bien entouré, par des gens qui me gardent les pieds sur terre. Quand je me plains de la difficulté du métier par exemple, ma mère me rappelle qu’il y a des gens qui se lèvent tous les jours aux aurores pour aller bosser sur des chantiers. J’ai un égo fort certes, mais je reste ouvert aux gens, je m’y intéresse, je leur parle... ils m’inspirent aussi. "
Justement, vos sources d’inspiration, quelles sont-elles ?
"Les gens, la musique... J’aime apporter de la fantaisie, inventer des vies. C’est pour ça que je joue tantôt un prof de danse dans un centre gériatrique, un type qui passe un casting alors qu’il a un problème de larynx... Albert Dupontel m’inspire beaucoup ? Et aussi Michael Jackson. "
Vous voulez dire qu'en plus, vous maitrisez le moonwalk de Michael Jackson?
"(Rires) Non, mais je tiens bien son phrasé, vous verrez ! "
Arnaud Ducret vous fait plaisir, le 19/03 au Cirque Royal, le 21/04 au Wex, le 11/05 au Forum, le 12/05 au PBA (Charleroi), le 21/05 au Théâtre de Spa.
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