Brexit: tout ce qui va changer en Belgique
Trois lettres au pouvoir énorme. Un Yes, qui, s'il nous semble pour l'instant bien loin de notre quotidien, annonce aussi des bouleversements chez nous, superficiels comme majeurs. Petit tour d'horizon de cet after Brexit.
Un desastre financier
On vous le dit tout de suite, la situation économique ne s'annonce pas idyllique. La Belgique est le 4ème plus important client de la Grande-Bretagne, vers laquelle nous avons exporté 17 milliards d'euros en 2014. Notre pays risque donc d'être très touché par la chute de la livre sterling. De plus, la Bourse étant particulièrement frileuse face aux changements politiques importants, il faudra s'attendre à des conséquences pour les entreprises Belges, comme pour l'économie mondiale. 12.000 postes sont ainsi menacés.
Bonne nouvelle shopping
On ne panique par contre pas, aucune frontière ne va se fermer et il ne faudra pas faire une croix sur nos fantasmes de virées fringues londoniennes. La livre subira même une considérable baisse, soldant involontairement nos commandes sur les sites de vente anglais.
Question de ballon rond
Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette sortie de l'U.E touchera aussi le football. Les règles de transfert de joueurs sont en effet particulièrement strictes dès lors qu'elles impliquent des pays en dehors de la zone Euro. De quoi brouiller les cartes pour les prochaines compétitions.
Bienvenue en République d'Écosse?
Loin de suivre l'exemple de l'Angleterre, l'Écosse elle, n'a aucune envie de quitter l'Europe. Va-t-elle dès lors demander son indépendance? Cette possibilité est sérieusement envisagée et donnerait sans doute des idées à son voisin l'Irlande du Nord, également pro-européen. Cela sonnera-t-il la fin de la Grande-Bretagne? Des hypothèses qui auraient aussi pour conséquence de remettre sur la table les questions d'indépendance des régions, avec un risque d'effet domino. Du pain béni pour les séparatistes belges? On espère que non!
Problème pour les Erasmus
Les étudiants british qui veulent venir profiter de nos écoles, risquent de voir leurs plans compromis. N'étant plus inclus dans l'Union Européenne, ils ne pourront bénéficier des programmes de financement dédiés à la zone Euro. Et inversement. Le coût des Erasmus entre nos pays va donc, pour notre plus grand malheur, monter en flèche.
Prévisions incertaines
Les changements ne s'arrêteront certainement pas là. Mais il nous faudra patienter encore quelques semaines, voire plusieurs mois, avant de prendre la mesure de ce nouveau cap. L'occasion d'apprendre en anglais, toutes les formules pour dire aux british qu'ils vont nous manquer.
On reste en plein Brexit:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici