Ça y est: Trump prend des premières mesures anti-avortement
Donald Trump avait gagné des voix chez les conservateurs et les évangéglistes en dévoilant son opinion – négative – sur l'avortement. Et puis ce samedi, des milliers de femmes, partout dans le monde, sont descendues dans les rues, par peur de voir leurs droits reculer. Leurs droits si durement acquis.
Une première mesure
Faisant fi de toutes ces manifestations, Trump a pris a décidé de réduire l'accès à l'interruption volontaire de grossesse, en supprimant tout financement fédéral pour les organisations internationales qui soutiennent l'avortement ou qui donnent aux femmes les informations pour le faire. Oui, on en est là. Une décision qui survient au lendemain du 44e anniversaire de "Roe c. Wade", l'arrêt de la Cour Suprême qui avait, en 1973, légalisé l'avortement aux Etats-Unis. Ces restrictions financières avaient été annulées par le président Bill Clinton, puis ré-instaurées par George W. Bush avant d'être annulées une nouvelle fois par Obama.
Un risque pour la santé des femmes
Alors que les associations "Pro Life" jubilent, la douleur est criante chez les associations soutenant l'IVG, qui craignent la fermeture de centres de santé maternelle dans les pays pauvres, ceux-ci étant soutenus par les Etats-Unis financièrement. Ce qui est particulièrement tragique aussi, c'est qu'en supprimant ce financement à certaines organisations, l'administration Trump risque aussi d'impacter du même coup la santé des femmes, en limitant l'accès aux services de prévention du VIH, notamment. Et cette première mesure concerne les femmes du monde entier, il faut en être conscient. Mais le pire est encore à venir, si l'on en croit M. Trump, qui s'est engagé à nommer à la Cour suprême un juge farouchement opposé à l'IVG.
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