C’est le nouveau mot de l’automne: crocooning. Je me détends dans mon canapé = je cocoone. Je me détends, je crée et je bricole = je crocoone. Génial pour faire le vide dans sa tête et mettre au repos les neurones surmenés!
On prend les paris. Cet automne, les comptes Facebook et Instagram vont regorger d’écharpes tricotées avec amour, de muffins maison aux myrtilles et de bijoux rétro sortis de vos petites mains. Ça va crocooner ferme. Autrement dit cocooner, mais de façon créative. Au lieu de passer chaque soir scotchées à la télé sous notre plaid Ikea, on va se retrousser les manches et se convertir aux loisirs créatifs à la maison.
Flair a posé quelques questions à Herman Konings, trendwatcher
– En quoi crocooner diffère de simplement exercer un hobby?
“Il y a longtemps, les gens cuisinaient ou faisaient aussi de la couture, mais c’était fonctionnel, par nécessité. Alors qu’en 2013, c’est l’aspect créatif qui a pris le pas. Ce que ses adeptes aiment par-dessus tout, c’est qu’il se pratique à la maison, ou dans un endroit où l’on se sent chez soi, comme un café-couture.”
– Pourquoi un tel succès?
“Après une journée de travail, les gens n’aspirent généralement qu’au calme. Crocooner diminue le stress et vide la tête. C’est aussi une excellente manière d’échapper à notre quotidien hyper-connecté. Pas d’iPhone ou d’Internet, juste le plaisir de (re)trouver l’usage de ses mains. Beaucoup sont aussi en quête de personnalité. Ce qu’ils trouvent dans un plat ou dans un vêtement nés de leurs mains. Il s’agit d’une réponse subtile à la production de masse. Les crocooners conçoivent des choses uniques, exprimant leur personnalité."
– Internet nous rend-il plus créatifs?
“Oui. On y trouve une foule d’idées et de tutoriaux (films qui montrent comment faire) qui incitent à s’y mettre. Le Net fait aussi office d’espace d’exposition. Les crocooners partagent leurs créations via Facebook ou autres. Ils veulent montrer ce dont ils sont capables et devenir ainsi une source d’inspiration pour leurs amis et followers.”
Retrouvez l'entièreté de cet article sur le crocooning dans votre magazine Flair du 23 octobre!
