Des étudiantes de l’IHECS dénoncent le harcèlement de rue
Il y a un mois, Jasmine, étudiante à l'IHECS, à Bruxelles, a été violemment agressée juste devant l'école, à 16 h. Un homme l'a tirée par les cheveux et l'a jetée contre un mur, la faisant tomber par terre. Et personne n'a montré le moindre geste pour la défendre... Hallucinant, n'est-ce pas? Lasse de rester sans voix, elle a donc décidé de porter plainte, soutenue par ses copines et d'autres étudiantes de l'IHECS.
"Nous avons le droit de nous sentir à notre place"
Elles ont également écrit une lettre ouverte, dont nous avons retenu ces mots:
"Les mots blessent et traumatisent. Ils sont violents. L’espace public appartient à tous, aux filles et aux femmes aussi. Nous avons le droit de nous sentir à notre place, à l’aise dans la ville. Nous demandons une police de proximité plus présente. Nous voulons être respectées en tant que femmes, qu’êtres humains.
Nous demandons la solidarité des témoins : réagissez lorsque vous assistez à une agression physique ou verbale. Vous aussi, les garçons : nous pourrions être vos soeurs, vos filles, vos femmes, vos amies. Soyez à nos côtés et avançons ensemble.
Si on ne sait pas si cet appel à l'aide portera ses fruits, on applaudit cette prise de parole. Parce que nous ne devrions jamais nous taire face à la violence physique et morale.
"Le harcèlement de rue s'aggrave avec le... par lalibre
Leurs témoignages
Pour aller plus loin sur ce sujet:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici