Le diable de Tasmanie, espèce animale rare, est officiellement de retour à Pairi Daiza, grâce à l’arrivée de deux jeunes mâles, Marvin et Merris, qui vivent désormais dans la zone Cap Austral du parc.
En juillet dernier, le parc Pairi Daiza annonçait une triste nouvelle, la mort de son diable de Tasmanie Colin, âgé de 7 ans. Un âge remarquable pour une espèce qui ne vit habituellement que cinq ans environ. « C’est le cœur gros et les yeux tristes que nous avons accompagné Colin pour son dernier voyage, ce mardi », écrivaient les soigneurs sur le compte Facebook du parc.
Mais grâce à la participation de Pairi Daiza au programme européen de protection de ces petits mammifères, deux nouveaux diables de Tasmanie ont été confiés à l’institution belge.
« Avec le koala et le kangourou, le diable de Tasmanie est une espèce emblématique de la faune australienne. C’est aussi le seul marsupial carnivore de l’île. Grâce aux efforts de Pairi Daiza et de six autres parcs animaliers européens, une réserve de population de diables de Tasmanie est en train de se constituer en dehors du continent australien », explique le communiqué officiel du parc animalier. Avant d’annoncer la bonne nouvelle :
Après une période d’adaptation en coulisses, les jeunes mâles Marvin et Merris sont visibles dans le Cap Austral, le monde australien de Pairi Daiza.
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Âgés respectivement de 2 ans et 3 mois et de 2 ans et 6 mois, les deux nouveaux pensionnaires vivront à Pairi Daiza jusqu’à ce qu’un jour, le zoo de Copenhague leur trouve peut-être une femelle compatible. En effet, seul le zoo de Copenhague gère la reproduction de cette espèce en Europe afin de disposer d’une population de réserve dans le cas où l’espèce commencerait à disparaître à l’état sauvage. Pour s’occuper au mieux de ces deux petits mâles, plusieurs soigneurs de Pairi Daiza ont suivi une formation en Australie, dans le sanctuaire Aussi Ark, et au Zoo de Copenhague, afin d’apprendre à prendre soin de cette espèce très spéciale. Il faut savoir que seuls sept parcs zoologiques en Europe ont reçu l’autorisation d’héberger des diables de Tasmanie, d’où la chance de pouvoir en observer, ici, en Belgique.
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