Et si, dans une démarche écolo et responsable, à la place d’acheter des nouveaux vêtements, on se les échangeait ? Ce concept venu tout droit de Montréal débarque à Namur grâce à Maxim Bouton et l’ouverture de sa Frip Café.
Selon les statistiques, nous n’avons pas porté 88% de notre garde-robe depuis un an… A la place de laisser dormir nos vêtements et accessoires au fin fond de notre placard, pourquoi ne pas les échanger ? D’un côté, on leur donne une nouvelle vie. De l’autre, on fait le plein de nouvelles pépites.
L’échange à la place de l’achat
Ce concept, Maxim Bouton a décidé de l’instaurer dans sa nouvelle boutique baptisée La Frip Café à Namur. « La Frip Café, c’est une friperie où on a la possibilité d’échanger ses vêtements et accessoires. L’échange remplace l’achat, les articles n’ont plus de valeurs monétaires » nous explique-t-il. Ce concept novateur, il l’a directement importé de Montréal où de nombreux magasins fonctionnent de la sorte. Comme il nous l’explique cette démarche slow impact permet une consommation locale, de proximité et plus responsable. « Pas de confection de nouveaux vêtements, pas d’utilisation de nouvelles ressources et donc pas d’utilisation abusive de nos richesses » indique-t-il. « Pour fabriquer un vêtement, c’est en moyenne 5000 litres d’eau qui sont nécessaires et jusqu’à 12 000 litres pour un jean » continue-t-il.
Sur les penderies de la Frip Café, on retrouve des vêtements et accessoires. « J’essaye tous les jours de proposer des vêtements inclusifs, j’essaye de représenter plein de styles différents et de tailles différentes » nous explique-t-il.
À noter : il faut tout de même payer le service 15 euros peu importe le nombre d’article échangé. « Ce prix permet de faire vivre la fripe » explique Maxim. Et évidemment, on peut acheter sans échanger.
En pratique : La Frip Café : 9 rue des Brasseurs, 5000 Namur.
Lire aussi:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici