Marilou Berry: ““Joséphine me va bien!””
Marilou Berry et l'actrice Sarah Suco, lors de l'avant-première à L'UGC de Brouckère ce mardi 2 février. © Reporters
Comment se sont passées vos retrouvailles avec Joséphine?
"Très bien. C'est une personnage que je retrouvais avec plaisir car je l'aime beaucoup. Elle me va bien, elle est proche de moi, elle parle à plein de gens, beaucoup se retrouvent en elle. J'enfilais des chaussons plutôt confortables!"
C'est ce confort qui vous a poussé à passer également derrière la caméra?
"Non, c'est quelque chose dont j'avais envie depuis un moment. Quand on m'a proposé de réaliser Joséphine, je me suis dit que c'était bien pour une 'première fois' car c'est un personnage que je connais bien, et surtout j'y avais des partenaires avec qui j'ai une belle complicité... Ce qui m'enlevait déjà une épine du pied pour la direction d'acteurs. C'était vraiment une belle occasion. Ma seule crainte, c'était de ne pas y arriver. Mais j'avais besoin de passer à la réalisation. Ça fait trois ans que je bosse sur un projet de long métrage. Ecrire un scénario, réunir le budget... un film, ça prend du temps. D'autant que j'ai pas mal de propositions en tant qu'actrice qui continuent à tomber. C'aurait dû être mon premier film en tant que réalisatrice. Puis, Pénélope est arrivée. Ce sera donc le second (rires). Mais ne l'attendez pas avant deux ans!"
Avez-vous travaillé avec la créatrice du personnage, la dessinatrice Pénélope Bagieu?
"Non. Pénélope est ravie de voir son personnage porté au cinéma, mais ce n'est pas son truc. J'avais donc toute sa confiance et carte blanche. Le film n'est pas une adaptation d'un livre proprement dite. On retrouve d'ailleurs à l'écran des idées puisées dans le premier tome de Jospéhine. Certaines scènes sont aussi inédites. C'est plus inspiré de l'univers de Joséphine qu'adapté."
Qu'avez-vous appris sur vous en endossant la double casquette d'actrice et réalisatrice?
"Que je suis bien plus patiente que je ne l'imaginais. Je ne le suis pas du tout dans ma vie personnelle. J'avoue que je ne savais pas du tout comment j'allais me comporter dans une situation où j'allais clairement avoir beaucoup de travail, être fatiguée, sous pression... Je me suis étonnée (sourires)."
Sacrée famille!
Vous offrez ici un joli rôle à votre maman, qui joue votre mère, mais aussi à Victoria Abril, qui joue la maman de Medhi Nebbou... Un clin d'oeil à leur couple dans Gazon Maudit?
"Non, même si en même temps, il n'y a jamais de coïncidence. Victoria est une actrice que j'aime beaucoup, qui dégage un truc incroyable. Elle n'avait pas à 'jouer' cette hippie ibérée qui a brûlé son soutif sur les remparts de mai 68, elle dégage naturellement cette liberté. Quant à maman, je lui avais fait lire le scénario, qui lui plaisait et elle était très contente de jouer ce rôle."
Quels défaut et qualité avez-vous hérité d'elle?
"Pour le défaut, son impatience! Pour la qualité, sa proximité avec les gens, son sens de la simplicité...enfin, j'espère! (rires)"
La maternité, ça vous tente?
"Je suis comme Joséphine: ça dépend des jours. Ça ne me travaille pas vraiment. J'en ai envie, oui, mais ce n'est pas un but en soi. J'ai la chance d'avoir encore peu d'amies qui sont mamans et quand c'est le cas, nos conversations tournent peu autour de ça quand on se voit. Donc, le bébé n'est pas un sujet récurrent.
Parfois, je me dis que j'ai envie d'avoir un enfant et de l'élever... Parfois, j'ai peur du changement de vie que ça va provoquer. J'aime ma liberté, l'idée de pouvoir partir en vacances sur un coup de tête. J'aime l'idée de me dire que. Comme Joséphine, en fait, ça viendra quand ça viendra... Mais ne surtout pas le programmer.
Joséphine s'arrondit, dans les salles le 10 février.
Et vous, la maternité, ça vous titille?
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