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Monte-Cristo
© Aude Vanlathem

ON A VU: ““Monte-Cristo”” en pièce de théâtre à Bruxelles

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Après le succès incroyable du film « Le comte de Monte-Cristo » porté par Pierre Niney au cinéma, le roman d’Alexandre Dumas a refait surface dans les vitrines des librairies. Mais pas que ! Il est aussi de retour sur scène au théâtre royal du Parc à Bruxelles.

De notre côté, nous avons découvert le personnage du comte de Monte-Cristo à l’écran dans le film d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte sous les traits de Pierre Niney et il nous a conquis. Ses multiples apparences, son désir de vengeance plus fort que tout, sa patience pour punir le plus judicieusement ceux qui l’on détruit, nous ont fasciné. Mais on a ensuite appris que cette version cinématographique extrêmement réussie, s’était quelque peu écarté du texte original. N’ayant pas encore plongé dans le roman, nous avons décidé de nous laisser conter cette épopée au théâtre dans la pièce « Monte-Cristo » mise en scène par Thierry Debroux.

Lire aussi: MONTE-CRISTO: quand et comment visiter le château d’If, la prison d’Edmond Dantès

Le résumé de la pièce 

« Après Les trois mousquetaires et avant Le masque de fer, Thierry Debroux nous propose le chef-d’œuvre absolu d’Alexandre Dumas et c’est Itsik Elbaz, entouré d’une quinzaine de comédiens, qui incarnera le célèbre Edmond Dantès. Injustement condamné, Edmond s’évade après 14 ans de bagne. Sa vengeance sera impitoyable, mais deviendra pour lui comme une seconde prison. »

Pourquoi on recommande cette adaptation de « Monte-Cristo » ?

On a adoré retrouver le personnage d’Edmond en chair et en os devant nous. Tantôt en marin fringuant, tantôt en prisonnier désespéré. Loin de rejouer le roman entier, la pièce utilise un subterfuge pour que des références récurrentes soient faites au texte de Dumas tout en reprenant uniquement les moments-clés de l’histoire. On découvre des personnages qui n’existent pas dans le film, d’autres ressuscitent, on revit des scènes qui nous ont marqué, on vibre au rythme des changements d’acteurs et de décors.

Monte-Cristo
Itsik Elbaz dans le rôle du Comte de Monte-Cristo. © Aude Vanlathem

On imagine mille scénarios pendant l’entracte sur le dénouement de certaines intrigues qui nous étaient étrangères. Dans la salle les plus petits retiennent leur souffle, tandis que les plus âgés sourient en revivant cette histoire qu’ils ont découvert il y a des années. Tantôt très sombre, la pièce est aussi un magnifique ballet de personnages haut en couleur. En 2h20 de spectacle, on rit, beaucoup, on s’attache aux personnages et même en sachant l’issue, on reste tout de même bluffée par le final. 

« Monte-Cristo » est joué au théâtre royal du parc à Bruxelles jusqu’au 19 octobre prochain. Vous pouvez réserver vos places juste ici

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