ON A TESTÉ: le flyboard pour voler sur l’eau comme SuperWoman
Cette semaine avec Flair, un nouveau mini-guide a fait son apparition! “Escapades uniques” vous propose une sélection d’aventures insolites avec des réductions jusqu’à -30%. Notre journaliste Eline a testé l’initiation au flyboard, ce nouveau sport aquatique qui permet de s’élever à plusieurs mètres!
J’avais déjà vu à la télé ce nouveau sport aquatique qui envoie dans les airs grâce à deux jets d’eau collés aux pieds, et j’ai tout de suite eu envie de le tester! Les nombreuses activités proposées dans le nouveau mini-guide Flair – parc aquatique, ski nautique, parcours d’accrobranche, kayak – ont rendu le choix difficile, mais au final j’ai opté pour cette expérience nouvelle et assez terrifiante. Bonjour l’adrénaline!
Le champion du Flyboard
“Flyboard Vlaanderen” organise ses activités sur deux sites en Flandre occidentale: Klein Strand à Jabbeke et Vijverhof à Wevelgem. Nous nous rendons à Wevelgem, où nous sommes accueillis par Dimitri, le sympathique et enthousiaste propriétaire du lieu. Il nous présente tout de suite son poulain Pierre-Eugène, un jeune de 14 ans qui pratique le flyboard depuis l’âge de 9 ans et qui fait partie des meilleurs mondiaux. “Il n’y a pas eu de compétition à cause du Covid, mais il est quand même dans le top 3”, explique Dimitri. “Si le flyboard devient un sport olympique, nous avons de bonnes chances de remporter une médaille.” Cependant, le sport n’est pas encore inscrit aux JO, ce qui n’est pas surprenant. Selon Dimitri, le sport n’a même pas dix ans.
On nous explique brièvement le fonctionnement d’un flyboard, comment s’envoler et quelle position adopter. Le flyboard est attaché à un jet ski avec un long tube. C’est la personne sur le jet ski qui détermine à quelle hauteur vous montez : plus il donne de l’accélération, plus vous êtes propulsé haut. Bien sûr, tout dépend de votre posture et de votre équilibre. L’explication semble simple : il vous suffit de vous tenir droit comme vous le feriez sur le sol lorsque vous parlez à quelqu’un. Comme on peut s’y attendre, en pratique ce ne sera pas aussi simple!
Avant de glisser dans nos combinaisons de plongée – « pas forcément pour la chaleur, mais pour ne rien perdre en chemin », s’amuse Dimitri – nous avons droit à une démonstration de Pierre-Eugène. Pour lui, se tenir debout sur un flyboard est clairement aussi confortable que se tenir debout sur la terre ferme. Il s’élève sans hésitation, sans trembler et sans casque à une hauteur impressionnante et commence à enchaîner les backflips avec un naturel hallucinant. Le jet ski utilisé pour la démo de Pierre-Eugène est destiné aux débutants. « Normalement, il est relié à un jet ski trois fois plus puissant. Et ça monte trois fois plus haut. »
Appelez-moi Superwoman (ou pas)
Comme prévu, une fois en l’air, la pratique n’est pas aussi simple que la théorie, et certainement pas aussi instinctive que Pierre-Eugène le laisse paraître. Nouvelle technologie qui rassure, Flyboard Flanders utilise depuis peu un système de communication. Vous pouvez parler à la personne sur le jet ski à travers votre casque. Vous pouvez donc indiquer si vous voulez aller plus haut ou plus bas et il vous donne des conseils en direct pour mieux maîtriser le flyboard.
Croyez-moi, un peu de pratique suffit à s’envoler au-dessus de la surface de l’eau. Et même à un mètre de haut, on a déjà l’impression de voler. Vous vous sentez comme une vraie Superwoman! Jusqu’à ce que vous paniquiez de la hauteur et que vous vous laissiez tomber dans l’eau, bien sûr. De retour au sec, le guide vous montre à quelle hauteur vous étiez vraiment... un mètre, maximum un mètre et demi. Hé ho, c’est la sensation qui compte, non? Et puis, à un mètre de haut, au moins, c’est beaucoup plus prudent. Je ne peux pas m’empêcher de rire en voyant les photos, j’ai le bras levé comme Superman, mais mon regard terrifié sur chaque cliché prouve que je suis tout sauf à l’aise sur un flyboard. Mais je me suis tellement amusée!
Vous vous demandez peut-être à quel point c’est douloureux quand on tombe? Mon ami et moi, on a eu tous les deux au moins une chute un peu plus “impressionnante” où il nous a fallu quelques secondes pour récupérer. Mais ça valait le coup! Une fois que vous avez compris comment bien vous positionner, vous pouvez vous abaisser lentement ou mieux vous placer pour atterrir plus en douceur. Vous avez également un casque et un gilet de sauvetage pour vous protéger. Les flyboarders expérimentés du Flyboard Vlaanderen le font même sans protection. “Un petit dafalgan après, ça marche aussi bien”, disent-ils. Dans le doute, on gardera le casque, merci!
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