En festival, même si on enchaîne les à-fonds de bière, les lendemains sont souvent moins douloureux. Voici l’explication.
La saison des festivals a enfin démarré. Werchter, Les Ardentes, Tomorrowland, Ronquières, les deux prochains mois vont résolument être rythmés par la musique. Mais un festival, ce n’est pas que ça. C’est aussi des moments uniques partagés sur le camping, de la nourriture ultra-chère – on ne s’en réjouit pas – et des litrons de bières engloutis en quelques jours par les centaines de milliers de festivaliers.
En parlant de bière, avez-vous déjà remarqué que celle servie en festival faisait moins mal à la tête qu’à l’accoutumée? D’aucuns pourraient penser que celle-ci est coupée à l’eau et que c’est pour cela que l’on se réveille le lendemain matin – ou l’aprem, c’est selon – avec une gueule de bois “pas si pire”. Pourtant, cette idée largement répandue est fausse, selon AbInBev. Le géant brassicole a ouvert à nos collègues de Sudinfo les portes du Graspop, qui se tenait le week-end dernier, afin de leur faire découvrir l’envers du décor des festivals.
Une question de CO2
En réalité, si la bière de festoche donne moins mal au crâne, ce serait en raison de la quantité de CO2 injectée dans la boisson houblonnée qui serait moins importante. “Or, c’est la teneur en CO2 de votre bière qui est en bonne partie responsable du mal de crâne que vous ressentez au lendemain”, notent nos confrères. Ce que confirme la brasserie Kasteel. Sur son site, elle explique que, bien que le CO2, normalement présent en plus grande quantité dans les bières pression que les bières en bouteille, permet d’avoir la pression nécessaire à la pompe, il “augmente également le risque de maux de tête”.
Que cette information ne vous pousse toutefois pas à enquiller les verres de bière en festival comme si demain n’existait pas. On rappelle que la consommation d’alcool présente un risque pour la santé.
Lire aussi:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici