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““Tous nos jours parfaits””: le film qui parle de deuil et de dépression sans tabou

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste

Nouveau sur Netflix: la comédie romantique “Tous nos jours parfaits”. Encore une romcom? Oui, mais pas vraiment car celle-ci évoque le deuil et la dépression, deux sujets encore rarement abordés sur nos écrans, surtout dans la catégorie love. On a regardé ce petit bijou et on vous le recommande.


Ça faisait un petit temps qu’on l’attendait dans la bibliothèque Netflix. « Tous nos jours parfaits », adaptation du best-seller de l’Américaine Jennifer Niven, vient enfin de débarquer et on l’a dévoré. Tout comme la boîte de mouchoirs. Concrètement, ce film raconte l’histoire de Violet (interprétée par la géniale Elle Fanning), une jeune fille qui vient de perdre sa sœur dans un accident de voiture. Endeuillée, elle décide de sauter du haut du clocher du lycée… Jusqu’à ce que Finch (Justice Smith) la sauve. Finch, c’est le weirdo du lycée. Il oscille entre des périodes de joie intense et des moments où il perd complètement le contrôle de lui-même, jusqu’à se montrer violent. C’est le début d’une histoire d’amour entre les deux écorchés vifs.

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Pourquoi on a aimé?


Loin des romcom à la « tout est bien qui finit bien », ce film vient apporter un regard plus réaliste sur nos vies qui ne sont jamais tout à fait moches et jamais tout à fait belles. Un regard nuancé qui tranche avec les lunettes roses qu’enfilent la plupart des comédies romantiques. “Tous nos jours parfaits” évoque des sujets qui font partie de la société et lèvent ainsi le tabou sur la dépression, le suicide, le deuil. Ce n’est pas très fun, c’est clair, mais ça montre une réalité qui est la suivante : ce qui se passe dans la tête d’une personne dépressive est bien plus complexe que ce qu’on parfois laisser entendre. L’esprit se retrouve submergé de pensées répétitives – « je suis fou », « je suis impossible à aimer »… — mais aussi inaccessibles, car difficiles à imaginer de l’extérieur. Ce casse-tête psychologique, qui pousse parfois à s’ôter la vie, ce film parvient à le faire comprendre ou tout du moins à le laisser doucement entrevoir. Le tout sans faire dans le glauque et le larmoyant. Parler de suicide sans rentrer dans le pathos: voilà l’exploit que réussit « Tous nos jours parfaits », avec tout de même, soyons honnêtes, la dose d’idéalisme et de bons sentiments propres à toute bonne comédie romantique.

 

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