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Florencia Viadana via Unsplash
© Florencia Viadana via Unsplash

Le Tsundoku, le TOC des accros à la lecture

Barbara Wesoly

Vos livres sont presque une extension de vous-même tellement vous les chérissez et vous ne pouvez imaginer le quotidien sans un bon bouquin en cours ou à débuter? Alors, il y a de fortes chances pour que vous soyez atteint·e de Tsundoku.

“La lecture nous offre un endroit où aller lorsque nous devons rester où nous sommes”. Si vous ne pouvez vous concevoir un monde sans livres, alors cette phrase de l’aphoriste américain Mason Cooley résonne certainement en vous. Amie, soutien, échappatoire ou au contraire ancrage, la lecture est un cadeau précieux auquel il est impossible de renoncer une fois qu’on y a goûté. Mais elle peut aussi entraîner un drôle de TOC chez les plus accros aux ouvrages: le Tsundoku.

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Un mot-valise japonais, composé des termes “accumulation”, “empiler” et “livre”. Autrement dit la compulsion à acheter et stocker chez soi une floppée de livres non lus, en les accumulant un peu partout. Certes, en tant que passionné·e de mauvaise foi, on dira qu’il ne s’agit pas d’amasser, mais bien de collectionner de jolis ouvrages, de préserver le savoir ou encore d’être certain·e d’avoir toujours un bouquin sous le coude pour le moment où l’on aura fini le précédent.

Parfois pas qu’anecdotique

Mais il arrive que cet amour des mots se transforme en véritable trouble obessionnel compulsif. On parle de bibliophilie lorsque la démarche devient addictive et de bibliophagie lorsque l’accumulation est véritablement pathologique. Des cas heureusement rares, la majorité des personnes touchées par le Tsundoku se contentant justes de se cogner fréquemment les genoux à des piles de livres ou de voir leurs bibliothèques comporter deux épaisseurs de rayonnages.

Et à ceux qui nous diraient de nous séparer de quelques-uns de nos compagnons papiers, on rétorquera que “quand on aime, on ne compte pas”. Excuse parfaite vous avez dit?

On pense d’ailleurs à les ajouter à notre collection:

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