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© Unsplash

Une personne LGBT+ sur quatre aurait déjà été victime d’agression au boulot

Manon de Meersman
Le 12 février avait lieu la Conférence de présentation des résultats de la deuxième édition du Baromètre LGBT+, à Paris. Cette enquête soulève des chiffres qui font froid dans le dos: une personne LGBT sur quatre a été victime d’au moins une agression LGBTphobe dans son organisation.

Cette enquête s’est intéressée à des milliers de salarié.e.s et agent.e.s travaillant dans les organisations signataires de la Charte d’Engagement LGBT+ de l’Autre Cercle, l’association française référente pour l’inclusion des personnes LGBT+.

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Discriminations et LGBTphobie

L’Autre Cercle milite depuis 1997 pour un “monde professionnel épanouissant, inclusif et respectueux de toutes les personnes dans toute leur diversité quelle que soit leur orientation sexuelle ou identité de genre”, détaille le magazine Têtu. C’est la raison pour laquelle cette association accorde une importance sans pareille aux résultats de ces recherches qui ne soulignent pas uniquement les agressions LGBTphobes.

En effet, parmi les personnes ayant répondu à l’enquête, 10% expliquent avoir subi une agression physique ou sexuelle et 11% avoir été menacés d’outing (soit le fait de révéler l’orientation sexuelle ou sa transidentité sans son consentement).

Le combat n’est pas fini

Ces pourcentages mettent en exergue des discriminations et de la LGBTphobie inacceptables.

Qu’il s’agisse d’agressions physiques ou de LGBTphobie ordinaire, ces situations discriminatoires ont des conséquences dramatiques, puisque 53 % des salariés LGBT+ disent avoir eu, après des mots ou des agissements de ce type, des pensées suicidaires.”

détaille le magazine Têtu. Pas étonnant lorsqu’on sait que “41% des employé.e.s entendent des expressions LGBTphobes dans leur organisation, telles que « enculé », « pédé », « ce n’est pas un boulot de pédé », ou « gouine »”, détaille la deuxième édition du Baromètre. De quoi faire réfléchir à la façon dont nous pourrions améliorer ces chiffres en mettant la bienveillance au coeur des démarches.

 

 

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