Volkswagen testait la pollution de ses voitures sur des êtres vivants
Si les produits testés sur les animaux disparaissent petit à petit de la circulation, il semblerait que le constructeur automobile allemand Volkswagen ne se soit pas mis à la page. Après le scandale du “dieselgate”, c’est maintenant pour une affaire de cruauté envers les animaux que le créateur de la fameuse Polo se fait pointer du doigt.
Des singes et des jeunes de 25 ans ont fait office de cobayes.
Dans une chambre hermétique pendant 4 heures
Si l’entreprise allemande Volkswagen est dans le collimateur du gouvernement pour avoir trafiqué les résultats de ses émissions de gaz en 2015, entraînant la vente de milliers de voitures non homologuées pour rouler, elle risque de ne pas redorer son blason avec la nouvelle affaire qui vient de tomber. Il s’avère en effet que Volkswagen testait les effets néfastes des gaz d’échappement des voitures diesel sur des animaux vivants, des singes plus précisément. Enfermés dans des pièces de confinement hermétiques pour une durée de 4 heures, ils respiraient le dioxyde de carbone...Devant des dessins animés! Le chercheur américain Jake McDonald, d’un centre de l’EUGT ayant conduit cette étude, explique en effet qu’il s’agissait là de l’unique façon pour les primates de rester tranquilles.
Suite à cette affaire, Volkswagen s’est excusé publiquement dans un communiqué et a reconnu qu’il ne s’agissait pas là de pratiques humaines:
Nous sommes convaincus que les méthodes scientifiques choisies à l’époque étaient mauvaises.
Des jeunes de 25 ans dans le panel de testeurs
En plus d’avoir évalué les dangers des gaz d’échappement sur des animaux, Volkswagen aurait également financé une étude afin d’en mesurer les risques sur des humains. Le quotidien Stuttgarter Zeintung affirme que le constructeur automobile allemand aurait donc fait appel à un panel d’une vingtaine de jeunes en parfaite santé, entre 2012 et 2015, afin de s’assurer que le diesel n’était pas nocif pour la santé.
Conduite dans une antenne d’Aix-la-Chapelle, cette étude aurait révélé que le dioxyde d’azote n’était absolument pas nocif pour la santé. Les échos d’une telle affaire risquent donc d’hérisser encore plus les poils des consommateurs potentiels et rajoute un poids de plus sur le dos de Volkswagen, qui était déjà bien courbé.
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