72h à la poursuite du Tokyo insolite
Tokyo, ses néons, ses gratte-ciels, ses sushis... Si la toile est inondée de photos de cerisiers et du fameux passage piétons de Shibuya, la capitale japonaise recèle toutefois de trésors cachés, et peut sans problème se visiter en 72h chrono. Suivez le guide!
Commençons par le commencement: entre les hôtels bon marché mais rikiki et les grandes chaînes hors de prix, où poser ses valises? Pour une situation centrale, un cadre design et des tarifs qui ne cassent pas la tirelire, coup de foudre pour The Knot, en plein coeur de Shinjuku, soit un quartier rempli de bars et restos pour goûter aux délices de la ville sans devoir prendre le métro en soirée. Situé juste en face d’un parc paisible, l’hôtel est également à quelques mètres seulement des tours étourdissantes du gouvernement métropolitain, du haut desquelles on bénéficie d’un panorama époustouflant sur la ville. Les chambres démarrent dès 72 euros la nuit, et si le petit-déjeuner proposé en option est copieux est varié, sautez cette étape et gardez les 16 euros par personne: pour ce prix là, mille délices vous attendent à chaque coin de rue. Ça y est, vos valises sont défaites? En avant!
Jour 1 – Classiques revisités
Matin : Visiter Tokyo sans faire au moins un saut de puce à Harajuku serait un peu comme aller à New-York et refuser catégoriquement de goûter à un hot-dog traditionnel, une occasion manquée. Sauf qu’entre les hordes de touristes et les commerçants qui alpaguent les passants, une virée dans le quartier préféré des adulescents tokyoïtes peut vite faire mal à la tête (et aux pieds, si vous avez le malheur de ne pas avancer assez vite et de vous faire piétiner). Pour profiter de l’ambiance unique du quartier sans virer claustro parmi la foule rassemblée à Takeshita Dori, on se perd dans les ruelles adjacentes, à la découverte de desserts originaux et de petites boutiques délicieusement kitsch. Trois adresses à ne pas louper dans le quartier: Laforet, véritable mecque du kawaii sur plusieurs étages, où l’on déniche aussi bien des gadgets kitschissimes que des créateurs japonais underground, Big Love, un paradis pour les amoureux de vinyles et Doubutsuen, un adorable glacier où vous risquez bien de déguster le cornet le plus mignon de toute votre vie.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Laforet HARAJUKU / ラフォーレ原宿 (@laforet_h) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Tokyo Sweets Project?? (@tokyosweetsproject) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Après-midi : Après l’effervescence d’Harajuku, cap sur Shimo Kitazawa, le “quartier hipster” de Tokyo, avec ses petites boutiques atypiques, ses cafés charmants et ses ruelles arborées où les gratte-ciels font place à de jolies maisons traditionnelles. Paisible et incroyablement esthétique, le quartier offre une pause bienvenue en plein coeur de l’agitation de la ville. Pour en profiter au maximum, on active Google Maps (une carte SIM locale avec 3G vous coûtera une vingtaine d’euros et suffira pour tout le séjour si vous vous limitez aux apps d’orientation) et on rentre à pied jusqu’à The Knot, soit une balade d’une heure environ à travers des quartiers authentiques. Avant de quitter Shimo Kitazawa, n’oubliez toutefois pas de passer par B-Side Label pour faire le plein de stickers déjantés réalisés par des artistes locaux. Juste en face, une petite boutique mêlant antiquités et objets de déco offre l’adresse parfaite pour dénicher des souvenirs originaux.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Kath von W * Journaliste (@kathvonw) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Soir : Faire des milliers de kilomètres pour aller s’attabler dans une chaîne de restaurants, déprimant? Pas s’il s’agit d’Ichiran, où l’on cuisine le meilleur ramen au monde selon Forbes. Et selon nous aussi: dédiés à l’art du Tonkatsu, ils servent un bouillon d’une incroyable richesse, customisable à l’envi avec plus ou moins d’ail, d’algues ou encore de tranches de viande. On savoure son bol fumant dans une petite alcôve, pensée pour permettre aux gourmands de savourer pleinement chaque bouchée, et au moment de payer, on ne résiste pas à la tentation d’acheter un kit tout prêt pour tenter de recréer la magie à la maison. Avant de rentrer, on s’arrête dans un des bars à karaoké de Shinjuku pour pousser la chansonnette en tenue de soubrette, à grand renfort de cocktails à base de shochu pour garder les cordes vocales bien fraîches.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Clément Jadot (@clemjad) le
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Kath von W * Journaliste (@kathvonw) le
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Kath von W * Journaliste (@kathvonw) le
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Kath von W * Journaliste (@kathvonw) le
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Jour 2 – Entre tradition et fantaisie
Matin : Impossible de visiter Tokyo sans faire un détour par le Tsukiji Fish Market, ses étals bouillonnant d’activité et son ambiance effervescente dès les petites heures. Nul besoin d’adorer le poisson cru pour y prendre du plaisir, entre le ballet des vendeurs et les petites échoppes qui vendent pâtisseries, brochettes grillées et fraises hors-de-prix. Les gourmets intrépides craqueront pour les “chips de crabe”, des crabes miniatures frits entiers et légèrement caramélisés. Les amateurs de sushi, eux, se pâmeront en découvrant Tsukiji Itadori Bekkan, un restaurant caché dans un couloir où on fait la file pour déguster des sushis “Edo-style” d’une fraîcheur exceptionnelle, avec une sélection de thon alléchante, des oursins incroyablement délicats, et un set comprenant sushis, miso ainsi qu’un superbe bol d’oeufs de saumon. Probablement la manière la plus délicieuse de commencer la journée.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Kath von W * Journaliste (@kathvonw) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Après-midi : après s’être ouvert l’appétit au marché de Tsukiji, on reste en cuisine, mais du côté des ustensiles cette fois. Cap sur Kappabashi Street et les ruelles adjacentes, dédiées aux restaurateurs mais ouvertes également aux touristes et aux curieux. C’est la destination incontournable pour shopper de la vaisselle superbe à prix cassés, ainsi que les sushis en plastique qui ornent la devanture des restaurants, qui sont quant à eux un peu plus chers. L’ambiance du quartier est unique, et son look rétro est particulièrement photogénique. Une aubaine pour les fans de jolie porcelaine et de photos atypiques.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Soir : Pas très loin de Kappabashi Street (25 minutes à pied et 5 en taxi) se trouve le quartier de Taito, réputé pour sa concentration de Love Hotels, ces établissements dédiés au sexe à l’amour où on loue des chambres au décor fantasmagorique ((avec, parfois, des accessoires de bondage)) pour une heure ou pour une nuit. Si le concept ne manquera pas d’amuser les amoureux aventureux, le véritable attrait du quartier se cache ailleurs, dans une petite ruelle à l’ombre des Love Hotels: bienvenue dans le gastropub complètement barré de Yookanchan, une célébrité locale qui mêle décoration dingo et clignotante, nourriture raffinée, boissons à volonté et cabaret complètement frappadingue. L’expérience est unique, complètement tokyoïte... et réservée aux privilégiés. Au-delà du prix (150.000 yen soit 100 euros environ par personne pour la formule complète), les places sont chères, et il est important de réserver avant de vous y rendre. Vous ne comprendrez peut-être pas tout à ce qui vous arrive, le propriétaire et sa femme ne parlant pas un mot d’anglais, mais une chose est certaine: une expérience inoubliable vous attend.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Kath von W * Journaliste (@kathvonw) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Petit creux nocturne après toutes ces aventures? Ne manquez pas l’occasion de goûter à la version locale du curry, mets très apprécié des noctambules japonais. Installez-vous sur un des tabourets de Coco Ichibanya et craquez pour une assiette de curry fumant ou pour la spécialité maison à base de “poulet juteux”. Crapuleux.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Kath von W * Journaliste (@kathvonw) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Jour 3 : Antique et atypique
Matin : Si vous avez la chance de vous trouver à Tokyo le premier dimanche du mois, faites un détour par Marunouchi pour découvrir le marché aux antiquités d’Oedo, l’occasion de dénicher des trésors uniques à prix accessibles, mais aussi de se mêler aux locaux et de vivre une expérience typique de la ville. Si le marché n’a malheureusement pas lieu ce jour-là, le quartier vaut tout de même le détour pour ses grandes avenues aérées, ses buildings gigantesques et ses boutiques de luxe. La démesure tokyoïte dans toute sa splendeur.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Voir cette publication sur Instagram
一次體驗噴汗跟噴錢的大江戶骨董市集!! #一個市集兩種享受 #但逛的很爽啊
Une publication partagée par Stanley 史丹利 (@stanley_lai) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par 田村翔子 Shoko Tamura (@shoko.tamura.735) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Après-midi : Passage obligé par le quartier d’Asakusa et le temple de Senso-ji, certes, plutôt touristique, mais absolument inratable. On suit l’exemple des locaux et on insère une pièce de 100 Yen pour tirer au sort une baguette numérotée, qui nous donne accès à un petit tiroir correspondant dans lequel se trouve un papier (en japonais, coréen, et heureusement anglais aussi) qui va prédire notre avenir. La fortune qui vous a été attribuée ne vous convient pas? N’ayez crainte, il vous suffit de l’accrocher et de tenter votre chance à nouveau jusqu’à ce que l’avenir vous sourie.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par Kath von W * Journaliste (@kathvonw) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
À quelques rues du temple, détour gourmand obligé par la boulangerie Asakusa Kagetsudo, une brioche sucrée et croustillante au goût unique, dont vous risquez de rêver longtemps encore après la dernière bouchée. La file est parfois longue pour y goûter, alors on profite du mur spécial photo kawaii et des melon breads en plastique prévus pour poser pour ramener un souvenir impérissable de cette aventure gustative.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par 浅草 花月堂(公式サイト)ジャンボめろんぱん (@asakusa.kagetsudo) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Voir cette publication sur Instagram
Une publication partagée par 浅草 花月堂(公式サイト)ジャンボめろんぱん (@asakusa.kagetsudo) le
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Avant de quitter la ville, ne manquez pas un petit détour par l’une ou l’autre supérette pour y faire le plein d’onigiris et de petits sandwiches au tonkatsu (version japonaise du schnitzel) pour le voyage. Délicieuse, électrisante, démesurée, Tokyo se savoure jusqu’à la dernière bouchée. よいご旅行を!
Lire aussi:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici