Voyager peut représenter un certain budget. Budget que l’on n’a pas toujours pour réaliser ses rêves. Mais que cela ne vous arrête pas. Voici huit conseils qui vous permettront d’épargner et de voyager dans ce pays dont vous rêvez tant.
Depuis plusieurs semaines, on a l’impression d’être retourné en automne, pourtant, le printemps est bel et bien là. Cette belle saison rime avec éclosion des fleurs, épanouissement de la nature et retour des oiseaux qui chantent dans nos jardins et nos campagnes. Le printemps, c’est aussi, parfois, le désir d’ailleurs. On s’imagine déjà cet été, allongé·e sur une plage de sable fin, ou, chaussures fixées aux pieds, arpentant les chemins de randonnée dans la montagne sauvage.
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Qu’importe à quoi va votre préférence et où vous mèneront vos pérégrinations, l’essentiel pour vous est de découvrir le monde. Mais un détail coince: le budget. Il n’est pas toujours aisé de combler ses désirs de voyage lorsque l’on n’a pas le portefeuille de Jeff Bezos. Ce n’est néanmoins pas une raison pour arrêter de rêver, ou même une raison pour ne pas accomplir ses rêves.
Ce voyage en Nouvelle-Zélande que vous espérez faire depuis des années, ce roadtrip aux États-Unis dont votre meilleur·e ami·e vous parle depuis des mois, ces vacances de rêve à Bali ou encore cette randonnée à vélo à travers les paysages d’Italie que vous planifiez de longue date, tout cela est possible si vous épargnez de manière consciente. C’est facile à dire, mais moins à mettre en pratique. Pas de panique, voici huit conseils qui vous permettront d’épargner et de réaliser ce voyage dont vous avez toujours rêvé.
Quel est mon budget?
Avant même d’épargner pour partir en vacances, la première chose à faire est de budgétiser son voyage. Combien coûteront les billets de train ou d’avion? Combien cela coûtera-t-il en essence? Quel budget pour le(s) logement(s)? Plutôt gîte, auberge, hôtel, camping? Sur place, quel budget sera dédié à la nourriture, aux activités, à la location éventuelle d’une voiture ou d’une moto. Voilà autant de questions qu’il est important de se poser. Bien sûr, ce coût est une estimation, et on n’est jamais vraiment à l’abri d’un imprévu. Pour cela, prévoyez toujours une petite marge, afin de partir l’esprit serein. En outre, c’est bien de rêver, mais soyez réaliste.
Je fais preuve de souplesse
En matière de vacances, l’année est divisée entre les basses, moyennes et hautes saisons. Celles-ci varient en fonction des pays, mais aussi des congés scolaires. Il est donc important de les connaître à l’avance. Bien sûr, il sera plus intéressant de partir à en basse saison, mais dans certains pays, celle-ci correspond à une période météorologique beaucoup plus difficile pour les habitants et les touristes. Renseignez-vous bien à l’avance. Faites preuve de souplesse, également. Si cela est possible, pour économiser un maximum d’argent sur vos trajets, ne vous fixez pas de dates précise. Vous pouvez même aller plus loin en ne choisissant pas de destination. Sur Google Flight, par exemple, vous trouverez des billets d’avion les moins chers possibles en sélectionnant simplement l’option “n’importe où” et en n’indiquant aucune date.
J’automatise mes économies
Certaines personnes arrivent très bien à gérer leur budget et leurs économies, d’autres beaucoup moins. Et ce n’est pas grave. Pour aider celles-ci à mieux épargner, il est possible d’automatiser ses virements vers un compte épargne grâce à un ordre permanent, par exemple. Vous pouvez ainsi choisir de verser automatiquement une dizaine d’euros toutes les semaines, ou même une centaine d’euros tous les mois, vers votre compte épargne. Votre portefeuille virtuel se renflouera sans même que vous ne vous en rendiez compte.
Trier ce qui m’est superflu
Abonnement à la salle de sport où vous ne vous rendez qu’une fois tous les deux mois, abonnement à une plateforme de streaming que vous n’avez pas le temps de regarder, achats compulsifs en ligne, abonnement téléphonique que vous payez beaucoup trop cher pour l’utilisation que vous en faites. Pensez à faire le tri dans ce qui vous est vraiment utile et ce qui ne l’est pas forcément. De la sorte, vous pourriez économiser chaque mois des dizaines, voir une centaine, d’euros. Cet argent, placez-le sur un compte d’épargne. Au bout de plusieurs mois, ou bien d’une à deux années, imaginez ce que cela peut représenter.
Dans la même veine, vous pourriez envisager de faire une croix sur les sorties au resto ou la livraison de plats, en cuisinant davantage chez vous. Il n’est pas question de vous priver, juste de réduire un peu ce poste de dépenses. Si vous n’aimez pas trop cuisiner ou n’avez pas trop le temps durant la semaine pour préparer vos repas, pensez au batch cooking. Le principe est simple: préparez autant que possible, en amont, vos plats pour la semaine à venir.
Vendre les choses que je n’utilise/ne met plus
Débarrassez-vous des objets que vous n’utilisez plus et des vêtements que vous ne mettez plus depuis longtemps, ou que vous gardiez seulement “au cas où”. En les vendant sur des plateformes de revente, vous pourriez récupérer un petit pactole qui vous aidera à planifier votre prochain voyage. Il va, en revanche, falloir faire preuve de patience, car revendre des biens de seconde main n’est pas toujours évident et cela peut prendre du temps. Sur Vinted, par exemple, pensez à vendre vos vêtements en fonction des saisons. Un short, un maillot ou une robe légère se vendront plus facilement au printemps et à l’approche de l’été qu’en plein milieu de l’hiver.
J’épargne “mes dizaines”
Ce conseil, nous l’avons repéré sur le blog My Travel Project, qui conseille d’appliquer la méthode “des dizaines” du “money gourou” Dave Ramsey. Le principe est simple, lorsque vous gagnez une centaine d’euros, admettons 150 euros, placez 50 euros sur votre compte épargne et gardez les 100 euros pour vos dépenses courantes. Vous n’êtes pas obligé·e de respecter à la lettre cette méthode, vous pouvez tout aussi bien décider de ne placer qu’un pourcentage fixe des montants gagnés sur votre compte épargne. Il s’agit de définir ce que vous pouvez vous permettre.
Je tente le flexi-job
Depuis la crise sanitaire, les flexi-jobs sont en augmentation. Par le passé, on engageait surtout des “flexi” dans l’Horeca, mais à présent, tous les secteurs, ou presque, font appel à leurs services. En tant que travailleur·euse, ces jobs flexibles permettent de cumuler plusieurs emplois et de varier les plaisirs. Autre avantage, les flexi-jobs ne sont pas imposés si le flexi-salaire ne dépasse pas 12.000 euros par an. Au-delà, la taxation est progressive. En revanche, il existe plusieurs conditions, notamment celle qui oblige un·e employeur·euse à n’engager pour des flexi-jobs que des personnes travaillant déjà à 4/5e dans une autre entreprise. Une condition qui n’est pas applicable si le·la travailleur·euse est pensionné·e.
Là, il s’agit pour vous de déterminer si vous vous sentez capable de travailler plus. Si cela ne vous dérange pas de sacrifier une partie de votre temps libre pour gagner plus d’argent et ainsi atteindre plus vite votre objectif budgétaire. L’important reste de ne pas se tuer à la tâche et que vos emplois et le désir d’épargner un maximum d’argent pour votre voyage ne prenne pas le pas sur votre santé mentale.
Je travaille sur place
Dans le même ordre d’idée, si votre voyage dure plusieurs semaines, voire plusieurs mois, vous pouvez envisager de travailler sur place en tant que saisonnier·ère. Parfois, vous êtes même nourri·e et blanchi·e. Et puis, ce genre de jobs peut vous permettre de rencontrer plus facilement des locaux ou d’autres voyageur·euse·s
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