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Ma vie à Barcelone - Montage Flair
Ma vie à Barcelone - Montage Flair

MA VIE À BARCELONE: ““Un week-end tout sauf reposant””

Manon de Meersman

Manon, journaliste chez Flair, a décidé de partir vivre six mois à Barcelone. Chaque semaine, elle nous raconte son expérience d’expatriée en Espagne, son rêve depuis toujours.

L’été touche tout doucement à sa fin. Le mois d’août a filé comme une flèche, et je n’en reviens tout simplement pas que septembre est à nos portes.

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Un véritable challenge

Je pense que ce n’est plus un secret, depuis que je suis ici à Barcelone, mon quotidien tourne en partie autour du sport. C’est réellement devenu ma passion ultime, et je m’épanouis chaque jour davantage dans ma vie grâce à cette dernière. C’est pourquoi le week-end dernier, je me suis inscrit aux benchmarks de mon club de CrossFit. “Mais késako?!”, me direz-vous. Il s’agit d’un WOD (entendez par là “workout of the day“, soit “entraînement du jour” en français) de référence, c’est-à-dire qu’il permet de souligner les progressions sur un temps réalisé. On va être très honnêtes: c’était clairement très ambitieux de ma part, sachant que j’ai commencé le CrossFit il y a seulement un mois et demi. Je suis encore un bébé dans ce sport, j’ai tout à apprendre, mais je suis tellement une tête brûlée que j’ai vu ça comme un gros challenge. Je me dis toujours qu’on a qu’une vie, et qu’elle est trop courte pour ne pas constamment se mettre au défi.

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Le programme du benchmark a été dévoilé dans la nuit du jeudi au vendredi, et lorsque je l’ai découvert, j’ai remarqué qu’il y avait trois niveaux. Il était évident dans ma tête que j’allais le réaliser en niveau 1, soit celui avec les poids les plus légers. Mais c’était sans compter sur l’un des coachs qui, le jour J, m’a gentiment invité à réaliser mon WOD en niveau 2, me disant, je cite: “c’est trop léger pour toi ça, tu peux faire bien plus.”

Le stress total, car je n’étais pas prête psychologiquement, et puis, surtout: l’un des exercices était à réaliser avec un poids que je n’avais jamais testé auparavant. Cela signifiait littéralement que j’allais signer un record personnel... ou totalement échouer.

Je m’échauffe, je m’essaye à quelques barres, je prends le temps de me rassurer, et puis, c’est parti. Le chrono se lance, j’ai une coach qui compte les répétitions de chaque exercice pour moi, et surtout, qui m’encourage à chacune d’elles. Je suis concentrée comme jamais: j’ai 13 minutes pour terminer un enchaînement d’une série d’exercices ciblés sur les jambes, mon point faible. Je donne tout, et vient le moment de ce fameux exo avec les poids que je n’ai jamais testés. J’ai 9 répétitions à faire. C’est dur, c’est lourd, et j’ai envie de pleurer. Je perds du temps, car la souffrance est réelle (drama queen, moi? Jamais), mais je ne lâche rien. Réellement, je me dépasse comme jamais. Et je finis par compléter tout ce que j’ai à réaliser en moins de 11 minutes et 30 secondes. Je m’écroule au sol, le sourire aux lèvres, après avoir terminé. J’ai un sentiment de fierté, mais je me dis également qu’on est réellement toujours plus forts qu’on ne le pense, y a pas à dire.

Dire “au revoir” une nouvelle fois

J’ai ensuite passé mon samedi à décompresser, car j’avais les jambes qui tiraient bien, je ne vais pas prétendre le contraire. J’ai filé à la plage, et j’ai profité d’un moment de détente en écrivant quelques lignes dans mon carnet, et en me reposant, en laissant le soleil caresser ma peau.

Mais la journée était loin d’être finie: le soir-même, j’avais la soirée de départ de l’une des coachs de mon club de CrossFit. Cette coach, c’est une véritable petite bulle de champagne, pétillante et scintillante! Elle est italienne et vient chaque été à Barcelone pour la saison estivale.

Samedi dernier signait son dernier jour à Barca, et une fête d’au revoir était organisée avec tous les gens du CrossFit. J’y suis allée, et j’ai eu l’occasion de découvrir les personnes que je fréquente dans ma box (ndlr, le nom donné à une salle de CrossFit). First thing first: c’est génial de se voir dans un contexte de soirée, et habillés en tenue de ville! Ensuite, l’ambiance est dingue: je discute avec pas mal de monde, en sachant qu’ici, on vient tous des quatre coins du monde. Cette soirée, c’est un véritable bonheur, à l’exception que je suis de nouveau confrontée à ce difficile exercice: dire “au revoir” à une personne que j’ai eu l’habitude de voir toutes les semaines depuis que je suis ici à Barcelone. Je ne manque pas de glisser à cette coach qu’elle est une véritable source d’inspiration pour moi au moment où nous nous disons “bye bye“.

Ici à Barcelone, cela fait partie du jeu: les gens vont et viennent. Certains restent quelques mois, d’autres quelques années. On le sait quand on débarque, mais ça n’empêche pas de ressentir toujours un petit pincement au cœur.

Terminer le week-end en beauté

Avec tout ça, le week-end n’était pas terminé! Je me réveille le dimanche matin, les jambes un peu engourdies du WOD de la veille. Je décide d’aller courir 10km sous un soleil de plomb. La chaleur est écrasante, mais ça me fait du bien. Je rentre chez moi, petite douche, et hop, il est déjà temps de me préparer pour sortir à nouveau. J’ai rendez-vous à 17h avec des amis à Montjuïc pour un événement particulier: un brunch electronik! Il s’agit du deuxième event du genre auquel j’assiste cet été, et j’attendais celui-ci avec impatience puisque la tête d’affiche n’était autre qu’Adriatique. Et je suis littéralement fan de la musique de ce duo.

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Le principe du brunch electronik est simple: il s’agit d’un open-air qui a lieu de 13h à 22h dans différents lieux de Barcelone pendant la période estivale. Et je dois l’avouer: le lieu de celui-ci est particulièrement dingue. Le téléphérique surplombe littéralement le brunch, et on a droit à un coucher de soleil en plein set musical. Je pense qu’il n’y avait pas meilleur moyen de terminer ce splendide week-end. Une fois de plus, je suis allée me coucher le dimanche soir en remerciant l’Univers de me faire vivre d’aussi beaux moments.

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