Pourquoi les touristes n’ont plus le droit de s’arrêter de marcher dans ce village italien ?
Le maire de Portofino en Italie a mis en place une règle quelque peu étrange destinée aux visiteurs qui viennent l’arpenter. Ils ont désormais l’interdiction de s’arrêter de marcher dans les zones très fréquentées du village.
Si certaines villes régulent les touristes en faisant payer l’entrée dans la zone ou en mettant en place un système de réservation pour certains sites touristiques, à Portofino, le maire a adopté une autre technique. Pour faire face à l’afflux de touristes qui arrivent quotidiennement dans le village de 400 habitants en Italie, ce dernier a mis en place une ordonnance interdisant les touristes de « s’arrêter de marcher » pendant leur visite, comme le rapportent plusieurs médias italiens relayés par « GEO ».
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Une mesure qui s’applique seulement pendant la période estivale
Cette règle est déjà entrée en vigueur depuis le week-end de Pâques et concerne les zones les plus fréquentées du lieu, soit le centre et le bord de mer. Cette interdiction a pour but d’éviter les embouteillages piétons et la concentration d’un trop grand nombre de personnes aux mêmes endroits. Petite précision, la mesure s’applique uniquement pendant le créneau horaire le plus fréquenté de 10h30 à 18h et uniquement en période estivale, elle prendra fin le 15 octobre prochain. Le maire Matteo Viacava explique cette ordonnance stricte par un constat alarmant lors des années précédentes, où la circulation dans la ville était extrêmement difficile. Selon le média « Ilpost », pendant le week-end de Pâques pas moins de 7000 visiteurs étaient présents dans le village. Cette interdiction devrait également « faciliter la sécurité sur la place principale », comme le rapporte le journal Corriere della Sera.
Le prix à payer pour s’arrêter de marcher
Attention, les manquements à cette nouvelle interdiction pourraient coûter de 68 à 275 euros d’amende. Mais « GEO » précise : “D’après les informations de l’équipe de la mairie de Portofino rapportées par le quotidien italien, l’objectif ne serait pas de “sanctionner” mais de “faciliter le flux touristique. » Admirer le paysage tout en restant actif permettrait à chacun d’en profiter de manière plus agréable et de « ne pas encombrer les zones telles que les quais », comme l’indique le maire auprès de « La Voce di Genova ».
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