Que deviennent vraiment les produits confisqués à l’aéroport ?
Qui n’a jamais oublié son flacon de shampoing ou son tube de crème solaire dans sa valise cabine sans penser qu’il dépassait les 100 ml autorisés ? Lors du passage de la sécurité dans les aéroports, de nombreux produits sont confisqués, voici ce qu’il leur arrive.
Pour tous les produits de beauté et d’hygiène que vous emportez avec vous dans votre bagage à main ou votre valise cabine, il y a des règles à respecter. Et bien qu’on les connaisse, il arrive parfois que l’on oublie de vérifier la contenance de ses produits ou que l’on ne se rappelle plus du déodorant caché au fond de notre sac à dos. La consigne est simple, les produits doivent tous faire 100 ml ou moins, et vous devez pouvoir les ranger dans un sachet d’un litre fourni à l’aéroport. Si le sachet ne ferme pas, car vous avez trop de produits, il vous sera demandé de dire adieu à certains d’entre eux. Idem si l’un de ces derniers dépasse les 100 ml. Mais une fois confisqués, vont-ils directement à la poubelle ?
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Des produits redistribués pour la bonne cause
À l’aéroport de Bruxelles, en période de vacances, ce ne sont pas moins de trois tonnes d’objets et de flacons qui sont confisqués toutes les semaines par la sécurité. La RTBF s’est intéressée au devenir de tous ces produits et, ce qui est bien, c’est qu’ils ne sont pas tous jetés. Un tri est effectué dans le sous-sol de l’aéroport, où les produits déjà ouverts et utilisés sont jetés, mais ceux qui sont intacts sont récupérés. Ces produits neufs sont ensuite proposés à des associations et au CPAS de la région.
Cela représente énormément pour les gens parce que ce sont des produits de beauté qui sont très chers et que les gens ne peuvent souvent pas se permettre. Et il y a également des produits de première nécessité qui font également partie des produits que nous recevons. Mais pour les gens, c’est vraiment énorme de recevoir cela !
, affirme une bénévole de l’association De Zoekmand interrogée par la RTBF.
Dans le cas de Brussels Airport, ce sont huit associations qui récupèrent à tour de rôle les produits non-ouverts afin de les redistribuer à des personnes dans le besoin. De quoi relativiser la prochaine fois qu’un de nos produits ne passera pas les contrôles !
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