Voici la destination où il ne faut pas se rendre en 2025
Vous prévoyez déjà vos prochaines escapades pour 2025 ? Si vous n’avez pas encore choisi votre destination, voici l’endroit à éviter selon une nouvelle étude.
Chaque année, la maison d’édition spécialisée dans le voyage et les guides touristiques Fodor publie sa liste noire des destinations à fuir l’année suivante. Une liste qui résulte d’une étude des différentes situations de chaque pays dans le monde en termes de pollution, de tourisme de masse, de nuisances ou encore de menace pour le patrimoine culturel. Cette sélection annuelle sert finalement à sensibiliser le public sur ces problématiques et les pays touchés par ces dernières afin que ces phénomènes ne gagnent pas en puissance en 2025. Le but n’est pas de dévaloriser un territoire, mais de le préserver du surtourisme et de ses effets qui ont déjà impacté sa richesse culturelle et environnementale. Les rédacteurs de la liste de Fodor précisent : « Chaque destination figurant sur la liste des pays/villes à éviter méritent la renommée et l’adoration qu’elles reçoivent. » Cependant, l’afflux des visiteurs bien trop important les menace, c’est pourquoi il est conseillé de les éviter.
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Une île menacée par le surtourisme
La première destination sur la liste de Fodor est Bali en Indonésie. Selon le bureau central des statistiques de la province de Bali, l’île a accueilli 5,3 millions de visiteurs en 2023. Un chiffre conséquent qui est extrêmement bon pour l’économie locale qui repose en grande partie sur le tourisme. Or, ce dernier l’est beaucoup moins pour les écosystèmes de Bali qui se retrouve ensevelis sous les déchets. Selon la coalition d’ONG et d’universitaires Bali Partnership qui œuvre sur la problématique du traitement des déchets sur l’île, cette dernière génère chaque année 1,6 million de tonnes de déchets, dont 303 000 tonnes de déchets plastiques. Parmi eux seuls 48% des déchets sont gérés de façon responsable, et seuls 7% des déchets plastiques sont recyclés. La conséquence tragique ? Une pollution plastique gigantesque avec 33 000 tonnes de plastiques déversées dans les rivières, plages et milieux marins à Bali chaque année.
Des conséquences environnementales, mais aussi immobilières
Après Bali, la liste noire de Fodor se poursuit avec de nombreux endroits menacés sur le plan écologique comme l’Everest, Venise ou l’île de Koh Samui en Thaïlande. Mais certaines destinations rencontrent un problème différent face au tourisme de masse. Barcelone est citée dans la liste en raison de son problème de logement qui pousse les locaux à développer une animosité envers les touristes. En effet, dans la ville catalane, beaucoup de Barcelonais ne parviennent pas à se loger, car les habitations sont pour la plupart louées de manière saisonnière pour les vacanciers. Un système extrêmement rentable pour les bailleurs qui poussent de plus en plus de propriétaires à se lancer sur ce marché. Face à ce constat, la ville de Barcelone a interdit la location Airbnb dans la ville dès 2028.
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