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© Paramount Pictures

6 infos que vous ignorez sur Flashdance

Barbara Wesoly

Flashdance reste nimbé d’un charme à part, plus de 35 ans après sa sortie. Celui qui aurait pu être film de série B au parfum de romantisme niais sur fond de danse, demeure encore aujourd’hui iconique, même auprès de ceux qui ne nourrissent aucune passion pour les entrechats. Et pourtant le long-métrage n’a pas livré tous ses secrets. Retour sur l’histoire d’Alex Owens, la jeune soudeuse rêvant de devenir danseuse professionnelle.

Une autre brune


Impossible aujourd’hui d’imaginer une autre que Jennifer Beals pour incarner l’héroïne du film, parfaite de sensualité candide et d’une beauté à couper le souffle. Pourtant, celle-ci était à deux doigts de passer à côté du rôle, puisque Demi Moore était pressentie pour incarner Alex Owens. Il faut dire qu’en 1983, celle qui deviendra ensuite une star mondiale a déjà une carrière bien lancée, ayant tourné notamment avec Micheal Caine. Mais la production finira par lui préférer une jeune inconnue alors âgée d’à peine 20 ans. Le mythe Jennifer Beals est né.

De Fame à Flashdance


Flashdance, c’est aussi une bande-son explosive et inoubliable, notamment grâce à She’s a maniac interprété par Michael Sembello et devenu l’hymne de toute une génération. Mais aussi à What a feeling chanté par Irène Cara. Un clin d’œil discret à un autre film musical à succès de l’époque, Fame, dans lequel celle-ci interprétait le rôle de Coco.

L’envers du décor


Le film d’Adrian Lyne demeure une ode à l’amour de la danse. Une passion qui pousse Alex Owens à être danseuse de cabaret la nuit en plus de son emploi de soudeuse le jour. Et qui l’amène à s’entraîner avec acharnement pour réussir l’examen en vue d’intégrer une grande école d’art. Flashdance multiplie donc les scènes de danse époustouflantes, notamment dans le loft de la jeune femme ou lors de son audition. Scènes qui n’ont pourtant pas été réalisées par Jennifer Beals qui ne possédait pas la technique nécessaire. Celle dont on jalouse les sublimes prouesses est en réalité Marine Jahan, une danseuse française, recrutée pour jouer les doublures. Une information que la production avait à l’époque cherché à étouffer, comme elle l’a révélé au magazine Gala en 2014: “Les producteurs pensaient qu’en révélant que Jennifer ne réalisait pas elle-même les scènes de danse, ils briseraient la magie. J’ai donc proposé que l’on me fasse apparaître en tant qu’assistante chorégraphe ou même simplement dans les remerciements.”. Au final l’info fût rapidement ébruitée, mais aujourd’hui, des décennies plus tard, peu sont ceux qui se rappellent encore que Jennifer Beals ne dansait pas réellement dans le film.

Doublée par un homme


Et Marine Jahan n’était pas la seule à remplacer Jennifer Beals puisque celle-ci a également été doublée... par un danseur! Face à l’impossibilité pour la Française et pour une autre de ses collègues de réussir le pas très technique de la toupie sur le dos durant la scène devant le jury de l’école, la production n’a eu d’autre choix que de se tourner vers Richard Colón alias Crazy Legs, un jeune danseur de breakdance de 16 ans, coiffé d’une perruque pour l’occasion.

Une performance qui colle à la peau


Il est donc aujourd’hui impossible d’imaginer Flashdance sans Jennifer Beals mais aussi hélas d’imaginer Jennifer Beals autrement que sous les traits d’Alex Owens. Au grand damn de l’actrice pour qui le rôle fut autant une chance qu’une malédiction. Après avoir interprété une multitude de personnages au cinéma sans véritablement marquer les esprits, elle finira par trouver le deuxième rôle de sa vie, en tant Bette Porter, directrice lesbienne d’un musée d’art moderne dans la série The L World, diffusée entre 2004 et 2009. Soit 20 ans après le succès du film.

Chronique d’un flop attendu


Personne n’aurait pu imaginer le succès que remporterait le long-métrage musical, à commencer par son réalisateur Adrian Lyne. Après en avoir refusé deux fois le scénario, le considérant comme un conte de fées niais, il finit par accepter en désespoir de cause, intéressé à l’idée de filmer l’aspect technique des scènes de danse. Un principe qui se ressent dans les nombreux gros plans sur les pieds en mouvement ou les cuisses de Jennifer Beals/Marine Jahan. Mais paniqué par le rendu final, il alla même jusqu’à demander à son assistant lors de la première projection technique s’il trouvait le résultat aussi horrible que lui. Le public, lui, ne fut pas du même avis, puisque le film au budget de 9 millions de dollars en rapporta dix fois plus, rien qu’aux USA.

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