On a vu ““Birds of Prey””, le film de super-héros à la sauce girl power
Mélangez Kill Bill et les Drôles de Dames à la sauce comics et vous obtenez Birds of Prey et la fabuleuse histoire d’Harley Quinn. Un film dédié à l’extravagante fiancée du Joker, libérée de ses chaînes après leur séparation.
Elle avait été la jolie révélation de Suicide Squad, le film sur les super-vilains de DC Comics. Ses longues couettes multicolores, son short troué et ses bleus au cœur. Margot Robbie incarnait une Harley Quinn aussi folle et cruelle qu’attachante, magnétique fiancée de l’ennemi juré de Batman. Si le long-métrage avait été une déception, Harley elle, avait tiré son épingle féroce du jeu, en gagnant un spin-off lui étant complètement dédié.
Le pitch
Dans Birds of Prey, on la retrouve esseulée et malheureuse juste après avoir été brutalement abandonnée par son choubidou de psychopathe. Tentant de prendre son envol en solo en tant que bad girl, Harley se retrouve rapidement entraînée dans une chasse à l’homme... ou plutôt à la petite adolescente. La ville entière brûle en effet de retrouver Cassandra Cain, une cleptomane miniature, ayant volé (et avalé) un énorme diamant, recherché par Roman Sionis, grand patron de la mafia de Gotham. Dans le colimateur de ce dernier, Harley Quinn n’a d’autre choix pour sauver sa peau que de mettre la main sur l’ado pour le compte de Sionis. Mais évidement, rien ne tourne comme prévu.
Le club des cinq
Sur sa route, l’ex-amoureuse du Joker croise trois femmes fortes, incomprises voire torturées, toutes comme elle, en quête d’émancipation du joug des hommes. Dinah Lance, aka Black Canary, chanteuse et chauffeur pour le compte de Sionis mais révulsée par ses actes, l’inspecteur Renee Montoya, flic intègre dénigrée par sa hierarchie et enfin Helena Bertinelli, dite Huntress, dont toute la famille a été assassinée devant ses yeux lorsqu’elle était enfant et qui est désormais en quête de revanche. A cinq, avec Cassandra Cain, elles finissent par former un groupe hétéroclyte, un brin farfelu mais fameusement efficace, défendant la ville et leur peau de tous les mauvais types du coin.
De Joaquin Phoenix à Margot Robbie
Entre scènes d’actions ébourriffantes et touches d’humour piquantes, Birds of Prey reviste le monde des comics à la sauce féminine en un film léger, plein d’adrénaline et d’aventures, qui, sans l’air de trop y toucher, cache derrière les masques et les gros flingues des principes féministes et libérateurs. Si on imagine très mal cette Harley Quinn, croiser le Joker sombre et profondément tourmenté dans sa version récente, interpretée par Joaquin Phoenix, Birds of Prey rempli à merveille son rôle divertissant et charmant. Et Margot Robbie nous offre une nouvelle fois une belle interprétation d’une Harley Quinn au caractère aussi arc-en-ciel que ses cheveux, touchante, borderline et excessive. Bref, un très bon pop-corn movie pour une soirée haute en couleurs!
Birds of Prey et la fabuleuse histoire d’Harley Quinn, au cinéma dès ce 5 février 2020.
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