On a vu le ““Dumbo”” de Tim Burton... et on a adoré
Cette adaptation de Dumbo en live action est assurément l’une des sorties ciné les plus attendues de ce printemps. Depuis que Disney a annoncé que le petit éléphant volant allait retrouver nos écrans, on trépigne d’impatience. Quelques jours avant sa sortie officielle (le 27 mars), on a pu découvrir ce chef-d’oeuvre signé Tim Burton. Et, le moins qu’on puisse dire, c’est que le résultat était à la hauteur de nos attentes.
Rien que le casting suffit à nous donner envie de pousser les portes des salles obscures pour découvrir cette adaption de l’un des plus grands classiques de Disney.
Colin Farrell, brillant dans le premier rôle, joue le personnage de Holt Farrier, un ancien grand artiste de cirque, amputé d’un bras à la guerre.
Max Medici (Danny DeVito), le directeur du cirque, lui demande de se charger de Dumbo, un éléphanteau, doté d’immenses oreilles, qui est la risée du public.
Lorsqu’ils réalisent que ses oreilles difformes lui permettent de s’envoler, les enfants de Holt Farrier convainquent Dumbo que sa différence physique peut-être une force. Car, c’est là tout le propos du film.
Dans le cirque de Max Medici, ces artistes marginaux, au départ remplis de désillusion, vont, à l’instar de l’éléphanteau, apprendre à cultiver ce qui les rend unique.
Si la première version du film d’animation de Disney date de 1941, le message qu’il veut transmettre n’a pas pris une ride.
On y parle du rejet de l’autre, de cet entourage familial qui parvient à nous transcender, à nous rendre meilleur, à voir ce qu’il y a de plus beau en nous quand le reste du monde semble l’ignorer. Chacun de nous, à sa façon, a sa place dans ce grand cirque qu’est la vie. Chacun de nous a, même au plus profond de lui, cette capacité à s’élever. Toujours plus haut.
L’esthétique nous a scotchées
Cette quête de soi est sublimée par la réalisation de Tim Burton qui, pour une fois, quitte l’univers sombre qu’on lui connaît, pour nous offrir un conte lumineux (mais pas tout à fait exempt de noirceur non plus), féerique et lyrique. L’histoire est magnifiée par la virtuosité de Danny Elfman, fidèle acolyte de Tim Burton, qui s’est largement inspiré de la version originale pour composer la musique de cette nouvelle version de Dumbo.
Bref, tous les ingrédients sont réunis pour que la sauce prenne. L’esthétique, les effets spéciaux, le scénario, les questions que l’histoire suscite sur la condition des animaux de cirque, le propos engagé, Colin Farell en père de famille touchant et attendrissant, Dumbo, qui avec ses grands yeux bleus embués, ne cesse de faire vibrer notre corde sensible. Un véritable écrin de poésie et de magie.
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En salles dès le 27 mars 2019.
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