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Le BSF, un vivier de talents… qui n’attend plus que le vôtre?

La rédaction

Pour que 120.000 festivaliers profitent chaque année de super concerts, au cœur de la magnifique Bruxelles, en toute sécurité et de façon la plus confortable possible, il y a du boulot. Du boulot plus qu’agréable, certes, et dans une ambiance familiale – dixit tous ceux que nous avons rencontrés dans les coulisses hier – mais du boulot quand même. Et en la matière, les occasions de mettre ses aptitudes et ses qualités au service du BSF sont nombreuses! Si c’est vraiment le genre de carrière qui vous enflamme, les parcours de ces jeunes femmes pourraient vous inspirer…

 

CELLULE WEB/RÉSEAUX SOCIAUX


 

Julie, 25 ans, responsable Snapchat

 


 

 

Son job: Publier du contenu informatif: photos, interview d’artistes, take-over…

Ses études: Photo, puis Bachelier en Journalisme à l’Ihecs (institut des hautes études des communications sociales)

Ses conseils: “J’ai toujours été passionnée par Snapchat, je suis pas mal d’influenceurs, je m’auto-forme, j’ai regardé beaucoup de vidéos sur le web, j’ai vraiment appris énormément en étant moi-même sur le réseau. C’est comme ça que je me suis peu à peu ‘spécialisée’. J’ai appris que le BSF cherchait une ‘responsable Snapchat’ par le bouche-à-oreille. J’ai envoyé mon CV et ma lettre de motivation et c’est elle, plus que mon parcours, qui a convaincu Olivier Biron (responsable Web & réseaux sociaux) de m’engager C’est hyper important, quand on postule, de faire ressentir sa motivation par les mots. Il ne faut pas avoir peur de se lancer et de toucher à tout, de parler aux gens autour de soi. Le bouche-à-oreille, c’est très efficace!”

Et après le festival? “J’ai été engagée comme Community manager dans une régie publicitaire.”

 

Noémie, 23 ans, responsable Twitter

Son job: Courir d’une scène à l’autre pour être partout à la fois, au cœur de l’événement, et le faire vivre en direct.

Ses études: Master en Journalisme à l’Ihecs.

Ses conseils: “L’école, c’est très bien, mais ça ne suffit pas. Tout dépend de ce qu’on fait sur le côté, on apprend beaucoup sur le tas, alors gagner de l’expérience est hyper important. C’est mon 2e BSF, en tant que job d’étudiant, et indirectement, c’est grâce à Facebook que je suis ici, car j’y ai vu passer une annonce pour travailler sur le Festival du film documentaire Millenium, et là-bas, j’ai rencontré Olivier qui m’a proposé de rejoindre l’équipe du BSF. Il faut entretenir ses contacts et se créer un réseau, c’est essentiel.”

Et après le festival: “J’ai été engagée chez Moustique, où j’avais fait mon stage!”

 

Christel, 25 ans, community manager et attachée de presse pour médias Web

Son job: répondre à toutes les attentes des journalistes web, gérer Facebook, réaliser des interviews ‘Quick&Drive’…

Ses études: Journalisme à l’Ihecs, suivi d’une formation en Communication d’entreprise et gestion d’événement.

Son conseil: “Je pense que les études sont importantes, car elles apportent la culture générale, le vocabulaire adapté, toutes les choses spécifiques au poste. Mais ça ne suffit pas. Selon moi, l’une des meilleures manières de réellement travailler pour un événement comme celui-ci, c’est de faire du bénévolat. Le BSF chercher souvent des bénévoles, c’est l’occasion de se faire de l’expérience et voir de l’intérieur quel type de métier on a envie d’exercer. Cela permet aussi de se faire des contacts, ce qui est essentiel! C’est ce qui m’a manqué quand je suis sortie des études, je ne connaissais personne, j’ai dû créer mon réseau…”

 

Valérie, coordinatrice Réseaux sociaux et Médias web

Son job: gérer la cellule, avec son binôme Olivier Biron

Ses études: Le marketing et la publicité (son rêve au départ: faire des castings)

Son conseil: “J’ai commencé ma carrière dans les années 90, en tant qu’attachée de presse dans la musique. A l’époque, il n’y avait pas de GSM, encore moins Internet, mais quand tous ces outils sont apparus, je m’y suis intéressée, j’ai tout fait pour apprendre, me former toute seule. J’ai senti qu’il ne fallait surtout pas lâcher le mouvement pour ne pas perdre pied. Je suis surtout active sur Facebook et Instagram, j’utilise aussi Twitter mais de façon beaucoup plus passive. Pour moi, les réseaux sociaux sont vraiment incontournables, il faut rester connecté. On ne peut pas ne pas y être dans ce milieu. Mon autre conseil, c’est de commencer à postuler jeune, avant même de sortir de l’école, en étant bénévole déjà, pour acquérir de l’expérience pratique, se faire un carnet d’adresses, voir comment ça fonctionne de l’intérieur. Il n’y a pas meilleure formation.”

 

SOPHIE, 49 ANS, COORDINATRICE DU FESTIVAL

Son job: L’un des 3 postes ‘à l’année’ du BSF (avec ceux de Denis Girardy, directeur et programmateur du festival, et d’Inès, voir ci-dessous). Il consiste à s’occuper du volet subsides et assurer la mise en place des équipes, tout faire pour éviter que le moindre problème ne se présente mais si tel était le cas, le résoudre le plus rapidement.

Ses études: Historienne de l’Art

Son conseil: “J’ai toujours travaillé dans des galeries d’Art, à Bruxelles et à Paris, où l’on fait déjà de l’organisation d’événement à petite échelle, en quelque sorte. J’ai atterri au BSF après que Denis (Girardy) me l’a proposé, simplement. Je travaille énormément en amont, afin de pouvoir être sereine à la veille du début de l’événement, comme je le suis aujourd’hui. Pour un travail comme celui-ci, il faut être organisé, avoir une vision de tout ce qui se passe et, selon moi, faire preuve d’une certaine maturité, d’où l’intérêt de ne pas postuler trop jeune. La perle rare saurait faire de la comptabilité – c’est vraiment un domaine qu’aucun de nous ne maîtrise réellement mais qui serait tellement utile! –, maîtriserait tous les outils informatiques tels qu’Excell, etc., et parlerait plusieurs langues. Mais outre les capacités ‘techniques’, il faut aussi savoir faire preuve d’un grand respect des autres, être tolérant, ouvert et rester humble. Il est aussi essentiel de savoir résister au stress car oui, mon job est par moment très stressant et fatigant, je ne pourrais pas le faire toute ma vie! Ah oui, une dernière chose: il faut avoir de la condition physique! On en fait des kilomètres à pied, sur tout le site, qui plus est sur un terrain très dénivelé!”

 

INES, 35 ANS, COORDINATRICE ARTISTIQUE

Son job: Responsable de tout ce qui touche aux artistes, de l’administratif (contrats, paiement…) à l’accueil (déplacements, hôtels, instruments, régimes alimentaires spécifiques). Chargée de répondre à tous leurs désidératas les plus variés. Objectif: que les artistes se sentent bien.

Ses études: Comédienne

Son conseil: “J’ai d’abord été comédienne, à Toulouse. Le théâtre, je le conseille à tout le monde, car il n’y a rien de mieux pour vaincre sa timidité! Je suis venue en vacances à Bruxelles, je suis tombée amoureuse de la ville et je ne suis plus jamais repartie! J’ai bossé comme serveuse dans des pubs irlandais où j’ai grave appris l’anglais. Pus un jour, j’ai poussé la porte d’un Magic Mirrors (grand chapiteau itinérant où sont joués des spectacles), et j’y suis allée au culot: j’ai demandé au propriétaire s’il cherchait quelqu’un… et c’était le cas. J’y ai rencontré Denis Girardy, qui m’a proposé d’être ‘accueillette’ durant le festival, tout en continuant à m’occuper du Magic Mirrors. Je l’ai harcelé pendant quatre ans pour qu’il me donne un job en production… et je l’ai eu! Je dirais que pour ce poste, il faut une sacrée dose d’organisation. Mon truc, c’est de résoudre les problèmes dès qu’ils se présentent, pour ne plus y penser par la suite. Il faut aussi savoir résister au stress, à la fatigue, et avoir de l’humour, ça aide beaucoup!Le secret, c’est de gagner de l’expérience en faisant du bénévolat, apprendre le vocabulaire spécifique sur le terrain, observer tout ce qui se passe, et se rendre utile! C’est mon 4e BSF cette année. Chaque fois, quand c’est terminé, je suis épatées d’y être arrivée et c’est ma plus grande fierté: me rendre compte que oui, je l’ai fait! “

 

JANET, 37 ANS, SPONSORING ET MEDIA MANAGER

Son job: Trouver des partenaires médias et leur apporter du contenu, chercher des sponsors et leur proposer des actions (exemples cette année: le Karaoke pool de Seat, le concours ‘jeunes talents’ organisé par Media Markt qui permet à 7 jeunes groupes de se produire sur une vraie scène, le stand relooking make-up de Planet Parfum…), négocier des réductions dans les musées et partenaires BSF Extra…

Ses études: Juriste.

Son conseil: “J’ai étudié le Droit à l’ULB et après mes études, je suis devenue consultante fiscale chez PWC. Ensuite, j’ai lancé ma propre régie publicitaire que j’ai revendue après 4 ans et je suis allée trouver le bureau qui organisait tous les événements à Bruxelles, dont le BSF, pour leur proposer de développer un vrai département sponsoring, ce qui n’existait pas. L’important, pour construire sa carrière, c’est de toujours rester en bons termes avec tout le monde, avoir de bons contacts dans le milieu. Y aller au toupet, aussi, ça aide, ne pas hésiter à forcer des portes et puis, de faire ses preuves rapidement, sans perdre de temps. Côté qualités, je dirais qu’il faut être structuré, organisé, résistant au stress, créatif, honnête, réaliste, il faut savoir respecter un budget et savoir aussi négocier. L’Ihecs ouvrira bientôt une nouvelle section, un Master en Evénementiel qui devrait être très intéressant pour ceux qui rêvent d’embrasser une telle carrière. Nous, ici, on s’est formés sur le tas, mais on manque de personnes qualifiées, on ne peut plus créer un événement de ce genre ‘à l’impro’. Je suis persuadée que cette formation fera sortir du cycle des gens qui trouveront facilement du boulot. Sinon la Communication et la Logistique sont aussi deux excellents cursus pour travailler dans le secteur de l’événementiel.”

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