Parce que chez Flair, on adore tout partager avec nos lectrices, on a créé la rubrique « Flair Book Club » où l’on partage nos coups de cœur littéraires. Cette fois, on vous parle de « Eleanor Oliphant va très bien », les aventures d’une jeune femme un peu particulière qui va réaliser que ne pas être seule ne veut pas forcément dire être mal accompagnée.
Le résumé
Eleanor Oliphant est un peu particulière. Dotée d’une culture générale supérieure à la moyenne, peu soucieuse des bonnes manières et du vernis social, elle dit les choses telles qu’elle les pense, sans fard, sans ambages. Fidèle à sa devise « Mieux vaut être seule que mal accompagnée », Eleanor évite ses semblables et préfère passer ses samedis soir en compagnie d’une bouteille de vodka.
Rien ne manque à sa vie minutieusement réglée et rythmée par ses conversations téléphoniques hebdomadaires avec « maman ».
Mais tout change le jour où elle s’éprend du chanteur d’un groupe de rock à la mode.
Décidée à conquérir de l’objet de son désir, Eleanor se lance dans un véritable marathon de transformations. Sur son chemin, elle croise aussi Raymond, un collègue qui sous des airs négligés, va lui faire repousser ses limites. Car en naviguant sur les eaux tumultueuses de son obsession amoureuse et de sa relation à distance avec « maman », Eleanor découvre que, parfois, même une entité autosuffisante a besoin d’un ami…
Pourquoi on aime
Aussi étrange qu’émouvante, Eleanor Oliphant est de ces héroïnes tout sauf héroïques auxquelles on s’attache pourtant dès les premières pages. Difficile de s’identifier à cette femme brisée et potentiellement autiste, et pourtant, on se prend de passion pour sa quête désespérée de l’amour et son coup de foudre à sens unique pour un rocker un peu stupide. Probablement parce que les crush sur des mecs indignes de notre attention, ça, malheureusement, ça nous connaît pas mal...
Drôlement bien écrit, maniant avec justesse la tristesse et le rire, “Eleanor Oliphant va très bien” est un rappel nécessaire que même quand tout va mal, il ne faut jamais oublier qu’il y a une lumière au fond du tunnel. Et qu’il est important de ne pas juger les gens trop vite, qu’il s’agisse de votre collègue un peu bizarre ou de ce mec gentil que vous avez friendzoné d’office et qui pourrait pourtant peut-être vous rendre le sourire. C’est le genre de livre dont on se dit à chaque page qu’il ferait un excellent film, et dont on espère que notre souhait sera réalisé. Mais d’abord, on le dévore, et on le prête à nos proches!
Lire aussi:
« Quand j’avais ton âge », la BD émouvante qui invite au bonheur
« Le Cactus », un roman délicieusement piquant
On a adoré « Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique »