Flair Book Club: le dernier Jojo Moyes se lit au grand galop
Depuis le succès international de son livre “Me Before You”, Jojo Moyes est une incontournable sur la liste des fans de chick-lit, et chaque nouveau livre est attendu avec impatience. Dans “Le vent nous portera”, son dernier opus, elle s’intéresse à un pan méconnu de l’histoire américaine pour nous présenter des héroïnes carrément inspirantes.
Le résumé
“Je crois que vous aimez ces montagnes autant que moi. Là-haut, vous pouvez respirer. Vous n’entendez pas l’incessant bavardage de la ville. Aucun regard sur vous. Il n’y a rien que vous, les arbres, les oiseaux, la rivière, le ciel et la liberté... Là-haut, c’est bon pour l’âme.”
Animée par une soif d’aventures et de grands espaces, Alice s’éprend d’un bel Américain et s’empresse d’accepter sa demande en mariage, laissant derrière elle son Angleterre poussiéreuse. Mais le rêve américain est mis à rude épreuve au cours de la Grande Dépression dans la petite ville du Kentucky où elle atterrit, entre un mari qui s’avère décevant et un beau-père au tempérament ombrageux.
Aussi, quand la jeune femme répond à l’appel d’Eleanor Roosevelt pour créer des bibliothèques ambulantes afin de lutter contre l’illettrisme, c’est d’abord pour échapper à son quotidien étouffant. Elle se lie alors d’amitié avec Margery, une femme qui n’a peur de rien ni de personne. Ensemble, elles se jettent à corps perdu dans l’aventure et sillonnent à cheval les montagnes du Kentucky, bravant tous les dangers, pour apporter des livres dans les zones les plus reculées. Mais s’il y a bien une chose dont ces porteuses d’histoires ne manquent pas, c’est de courage.
Pourquoi on a aimé?
S’inspirer d’un fait historique (ces bibliothèques à cheval ont vraiment existé) pour nous livrer un roman passionnant sur fond d’émancipation féminine? Yes please! L’image mentale de ces plaines et montagnes sillonnées par Alice et sa bande sont exactement l’évasion dont on a besoin alors que les journées raccourcissent et n’en finissent pas de nous pleuvoir sur la tête, et on dévore ce livre, savourant à chaque page l’écriture romantique mais jamais mièvre de Jojo Moyes.
Surtout, ne cantonnez pas ce roman à la catégorie chick-lit: il séduira autant les passionnées d’Histoire que les incorrigibles romantiques, plaira aux passionnées d’équitation comme aux féministes et ne manquera pas de réveiller l’aventurière qui sommeille en chaque lectrice. On préfère vous prévenir, par contre: lire “Le vent nous portera” donne une furieuse envie d’acheter un billet pour les Etats-Unis et d’aller galoper nous aussi dans les montagnes du Kentucky...
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