Notez-bien son nom: Charlotte, est l’une des nouvelles voix belges à avoir retenu notre attention. Après un premier single (Pars), la Namuroise de 25 ans dévoile le clip de Ta peau, une chanson d’amour psychédélique qui nous envoûte dès les premières notes.
Sous ses faux airs de Lana Del Rey, Charlotte – qui est la fille d’Alec Mansion et Muriel Dacq mais pas que – nous captive grâce à son regard perçant et ses textes ciselés.
Dans le clip de “Ta peau”, chorégraphié par sa sœur Betty, elle s’est entourée de la troupe de danseurs de Loïc Nottet, Matt Pokora et Oscar and The Wolf.
“Pour le moment”, nous dit Charlotte, “j’ai une dizaine de titres qui doivent encore être retravaillés. Certaines chansons sont très planantes, très calmes, d’autres sont plus dansantes, plus exaltantes mais on retrouve toujours cette même ambiance aérienne et mélancolique.”
Que ce soit dans ses mélodies, ou même dans son style vestimentaire, Charlotte s’est créée une identité propre. “Je porte une robe blanche qui me caractérise et que je porterai sur scène ou lors de séances photos officielles. La coupe est droite, c’est sobre et pas trop sexy. J’aime la simplicité.
J’ai envie qu’on s’intéresse à ma musique plutôt qu’à mon style.”
... et plus qu’à son nom de famille aussi. Si Charlotte parle ouvertement de ses parents, stars des années 80, elle tente aussi de nous prouver qu’elle est bien plus “qu’une fille de”. “Avoir des parents connus, ça suscite la curiosité mais ça ne suffira pas à faire adhérer le public à mon univers. J’ai longtemps repoussé mon envie de faire de la musique à cause de mes parents. Ils m’ont toujours déconseillé d’essayer de percer dans ce milieu où l’on ne vous fait pas de cadeaux.”
Sauf que, malgré ces recommandations, la fibre artistique n’a jamais semblé vouloir quitter le corps de Charlotte qui s’est, dans un premier temps, tournée vers la comédie, allant jusqu’à suivre les prestigieux cours Florent à Paris.
Je ne ferme pas la porte au cinéma.
“Mais j’ai choisi de me concentrer sur la musique plutôt que de naviguer entre la comédie et la chanson. J’appréhendais la réaction de mes parents. Ce n’est pas facile de les impressionner. Ils sont très perfectionnistes et je ne voulais pas leur présenter mon projet tant qu’il n’était pas abouti. Je me suis mise à composer des chansons dans ma voiture, à écrire dans ma chambre. Puis, tout s’est enchaîné très vite. J’ai fait les bonnes rencontres. J’ai laissé mûrir mon univers musical.”
Le résultat est brillant et nourrit l’impatience qui va nous habiter jusqu’à la sortie de son premier album, courant 2018.
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