On est d’accord pour dire que 2019 était une année de merde?

Tout avait pourtant débuté pour le mieux: plein de bonnes résolutions qu’on a commencé le 2 (parce que le 1er, impossible avec les galettes de mamy et l’envie de gras pour contrer le mal du mousseux en promo de chez Lidl) ((mousseux qui ne passait pas si mal que ça au final)). Mais c’est parti en sucette avec les premières notes vocales de nos copains à la voix éreintante teintée de glaires de clope qui avaient « vécu leur meilleure vie » pendant la soirée du réveillon. Pour une fois, ils avaient réussi à choper sans Tinder. Et ça, ça se fête vous pensez bien.

2019 a pris son envol avec l’envie de projets concrets à réaliser. Des grands voyages pour quitter la grisaille, trouver le soleil au bout du monde... On venait à peine de débuter l’année qu’on pensait déjà aux congés. Pas de chance, niveau calendrier, deux jours fériés sont tombés un mercredi histoire de ne pas pouvoir faire le pont et la fête nationale un dimanche pour bien faire la nique aux indépendants. Et puis tant qu’à partir au bout du monde, on espèrait aussi y trouver l’amour. Là-bas, les hommes n’avaient peut-être pas entendu parler de #MeToo et oseraient nous inviter à boire un verre sans nous traiter de féminazies. Raté.

Faut dire que depuis que Donald Trump a enjoint le monde à nous traiter comme de la merde, c’était vraiment la déprime. Et Vianney n’était même pas là (pas làààà) pour nous remonter le moral puisqu’il a arrêté la musique. Mais t’es où Vianney?

On ne pouvait même pas prendre un bain pour se détendre sans ressentir le regard noir de Greta Thunberg face à notre consommation d’eau. Faut dire qu’elle n’a pas tort, à cause du réchauffement climatique, tous les animaux sont morts dans des incendies. Sauf, et heureusement, les deux bébés pandas de Pairi Daiza.

Niveau énergie, n’en parlons pas. Fatigue, stress, burn-out ont été les ingrédients principaux des cocktails que nous avons ingurgités pour oublier qu’on était lundi. Et ce jusqu’au vendredi soir où on fêtait dignement l’arrivée du week-end. Heureusement que nos potes étaient là pour nous rassurer sur le fait que la vie est nulle et qu’on fait tous un boulot de merde et qu’en plus, la pension n’existera plus en 2048. Et puis, on s’étonnera de faire des crises d’angoisse? À croire que Mercrure a été en rétrograde toute l’année.

C’était pas la grande forme non plus pour les gilets jaunes qui ont fait exploser le taux d’absentéisme au boulot, presque autant que les étudiants des marches pour le climat désormais en échec scolaire. Heureusement, le monde autour de nous allait bien. On pouvait se sentir en sécurité à la maison grâce à nos dirigeants concernés, surtout aux USA où personne n’osait faire le mur.

Mais ne soyons pas si pessimistes. On a eu quelques bonnes nouvelles tout de même! La sortie du Roi Lion très attendue au cinéma, Plug RTL qui déprogramme TPMP,  les billets d’avion de Ryanair à 5€ siège inclus, ... Saluons aussi notre premier ministre qui est une femme, Sophie Wil...mes mais ça va pas durer. Enfin, si et seulement si on parvient à former un nouveau gouvernement. Du coup, on en reparle en 2020 quand ça aura un peu avancé.

2020 qui annonce d’ailleurs son lot de belles surprises. Les Diables Rouges étant qualifiés à l’Euro, ils pourront enfin prendre leur revanche sur les Français. Non, on rigole. Ça ne risque pas d’arriver puisque nos voisins se feront éliminer dès le premier tour. Enfin une vraie bonne raison de se réjouir de ce fameux premier janvier! Parce qu’autant dire que si l’année à venir commence comme se termine Game of Thrones, on est mal barrés.

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